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Que se passe-t-il dans une librairie quand les portes se referment pour la nuit ?
Au moment où arrivent les imposants cartons de la rentrée littéraire, les livres déjà présents sur les tables s'inquiètent. Que vont-ils devenir face à ce déferlement ? Plusieurs ouvrages décident de résister ! Dès que le libraire ferme ses portes, ils se mettent à comploter, à imaginer une stratégie pour trouver ou conserver leur place sur les tables. Mais le « premier roman », « l'académicien », le « conteur », le « grand écrivain » n'ont pas tous les mêmes idées et les mêmes intérêts. Très vite c'est la guerre entre eux.
Un événement vient troubler les plans de chacun : une jeune libraire débarque dans la librairie, avec des idées et des envies nouvelles. Sera-t-elle une alliée ? une menace ?
Avec cet ouvrage, entre roman et conte, Bertrand Guillot signe un texte étonnant sur la passion de la lecture.
Un livre, est il vivant uniquement dans les mains de son lecteur? A t il une vie "propre" ou toute l'énergie de son auteur se ressent et se perçoit? Bertrand Guillot réalise ici un de mes rêves en donnant la parole aux livres.
Dans une vieille librairie de quartier, certains livres sont mis en avant su les tables près de la caisse. Plus facile à voir et à se dénicher, on y trouve des Best Seller, des romans à la mode. Au fond de la libraire, il y a le Boudoir, où sont remisé les livres avant que le libraire ne fasse un choix douloureux chaque semaine pour renvoyer les invendus.
C'est en entendant cela que Grand, Junior et Conteur commencent une discussion animée sur leur étagère, à qui aura la verve la plus délicate, où l'âme d'un meneur d'homme. Très vite entouré par Mauve, Rouge, ils vont même demander conseil aux classiques et les réveiller de leur long sommeil. Le but? Que chacun puisse avoir sa chance sur le présentoir. Qu'il s'agisse de Machiavel ou même de Spartacus, chacun ira de son conseil afin d'aider ces livres a avoir leur chance.
Cependant, ils sont vite contre carré par l'Académicien, Vieille-Gloire et d'autres qui sont eux des livres importants et qui ont encore leur possibilité de vente de par une autre position stratégique et l'aura pseudo importante de leur auteur.
Durant le week end, d'assaut en stratégie militaire, les livres réfléchissent et exécutent un plan minutieux, où chacun devrait avoir une place à prendre.
En tournant les pages, on rencontre également le Libraire, vieillissant, et qui bougonne sur le monde informatique où les jeunes ne lisent même plus. Sarah travaille chez lui, son amour pour les livre et ses espoirs lui permettent de se projeter dans la libraire, et d'imaginer plusieurs possibilités quant à un rangement afin qu'elle reprenne vie. Mathilde, bloggeuse littéraire, et colocataire de Sarah, n'achète quasiment plus de livre : son travail lui permettant de recevoir gratuitement des livres et d'en faire une critique.
Un livre rempli d'humour, où l'auteur parvient à donner une personnalité bien définie : ils sont l'auteur et leur histoire, avec des aptitudes liées à celle ci. On aime tourner les pages et se dire que la Révolution Française, comme bien nommée dans le livre, est vive.
Un livre, ce n'est pas uniquement un auteur célèbre ou une critique dithyrambique de critique littéraire qui parfois ne savent plus comment le présenter. Un livre, c'est de l'espoir, de l'imagination, un voyage au bout du monde ou au bout de soi même. Des auteurs torturés, essayant, par leur mot, d'apporter des idées et de coucher sur papier des possibilités infinies d'histoire.
En finesse, l'auteur met en lumière les enjeux et difficultés du monde littéraire d'aujourd'hui. On rencontre en parallèle les auteurs de certains livres, et leur comportement ressemble en tout point à celui de leur livre. La bataille rangée des livres est longue, et j'aurais aimé passer du temps dans certaines joutes oratoires, où terminer les rencontres littéraires de ces auteurs.
J'ai aimé ce côté aventurier, cette lutte des petits livres face aux grandes machines de ventes des Best seller. Je suis d'ailleurs toujours refroidies face à un prix littéraires, car pendant que ce livre se vendra comme des petits pains, des livres anonymes attendent d'être ouvert et découvert.
Je regrette tout de même que l'auteur n'est pas approfondi davantage les relations de Sarah et du Libraire. L'intrigue principale se passe dans la librairie en compagnie des livres, mais malgré une écriture claire, je suis restée interrogative. Bertrand Guillot arrive cependant à parler de tout ce qui aujourd'hui ne facilite pas la vente des livres et de l'imagination des libraires pour se renouveler et donner toujours plus envie d'ouvrir un livre.
La fin du livre est attendue, mais on sourit à cette réaction étonnée. Les livres ont autant soif d'être lus que les libraires de les faire découvrir!
Je ressors de cette lecture avec un avis mitigé.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, à me mettre dans le livre. Durant le 1er tiers du livre, la lecture m'a parue assez difficile et longue, j'avais l'impression de ne pas avancer. Et puis après, ça a été mieux…
L'histoire en elle-même ne m'a que moyennement séduite (pourtant j'attendais avec impatience de lire, mais une fois dans les mains, le soufflé est retombé). Alors oui, il nous amène à réfléchir sur la place de chacun des livres dans la littérature, de la publicité et de la promotion qui en est faite. de la place des librairies dans l'industrie du livre. C'est avant tout un livre qui amène le lecteur à réfléchir. Mais l'histoire en elle-même, ne m'a pas transporté. Je crois que je m'attendais à un livre un peu plus « philosophique ».
J'avais repéré ce roman en librairie, une couverture colorée, un titre accrocheur et puis ça parlait de livres !!
J'ai débuté ce roman et me voilà plongée dans une librairie où les livres prennent vie (un peu comme les jouets de Toy Story) : ils ont tous leur personnalité ou plutôt celle de leur auteur, en parallèle on a les problèmes de la librairie, des auteurs...
Toutes les grandes questions de l'édition et du monde du livre sont traitées ici sous différentes formes et avec un sérieux teinté d'humour !
Vous l'avez compris j'ai beaucoup aimé ce texte qui aurait pu être plus long et surtout dans lequel j'aurais aimé un "chouia" plus d'émotions !
Bonne lecture !
Voici une bien jolie cocasserie littéraire ! Je dirais même un bien joli conte... Un conte dans lequel les livres prennent vie lorsque le libraire a baissé le rideau pour le week-end, et deux jours donc, pour que les livres qui se considèrent comme bons, mais remisés en fond de boutique et promis à une triste fin au pilon, vont fomenté un coup d'état pour prendre d'assaut la table des best-sellers et nouveautés qui se vendent comme des petits pains à l'avant de la boutique alors qu'ils sont médiocres ! Toute cette petite troupe, emportée par "Grand" va mettre au point une stratégie pour se glisser sous les jaquettes des nouveautés pour tenter d'échapper à une fin atroce pour tout livre invendu. Ils feront au passage connaissance avec la tablette du libraire, engeance du diable moderne qui met en péril leur condition de papier ! Pendant ce temps-là, dans le monde des humains, le libraire souffrant d'insomnie cogite sur l'avenir de sa boutique, Sarah sa jeune vendeuse n'en peut plus de travailler avec un vieux bougon qui ne se bouge pas pour rendre sa librairie attractive et décide que lundi, elle lui dira ses quatre vérités et lui proposera des solutions pour ne pas péricliter et redonner aux clients le goût des belles lectures. Enfin, les créateurs des livres mutins se retrouvent lors d'un salon littéraire et sympathisent, voire plus.... ! Que se passera-t-il lundi à l'ouverture de la librairie ?
A la manière d'un Toy Story, Bertrand Guillot nous offre une belle réflexion sur la place des livres papier dans une société de plus en plus connectée et nous plonge dans un joli conte où les objets, non seulement prennent vie, mais sont doués des mêmes sentiments et travers que les humains ! Très enthousiasmant et drôle !
J'ai été directement attirée par ce roman grâce à sa couverture avec ses couleurs chatoyantes et surtout par sa 4ème de couverture.
Quand je vois qu'un roman parle d'une librairie et surtout de livres qui prennent vie, je ne peux que le découvrir.
J'ai vraiment apprécié ce livre.
Cette histoire de Gue-guerre entre les livres pour savoir qui va prendre la place des nouveaux sur la table du libraire ne manque pas de nous rappeler la vraie vie, avec de vraies personnes qui se battent pour se faire connaître.
Plusieurs parties m'ont interpellées.
La toute première est celle concernant les services presse pour les blogueurs. Je l'ai trouvée sympathique et puis ça nous fait à nous blogueurs un clin d'oeil qu'il soit agréable ou pas.
Ensuite celle qui parle des tablettes contre le livre papier. Nous sommes en ce moment en plein dans cette guerre du numérique.
La plupart des gens préfèrent lire des livres papiers car nous avons la texture du livre entre les mains, l'odeur du livre ..... mais il ne faut pas oublier que les tablettes sont très pratiques également. Elles sont légères, nous pouvons stocker énormément de livres dessus et quand on en veux un tout de suite, juste un clic et ça y est nous sommes détenteurs du sésame.
La dernière partie qui m'a le plus attirée également est celle du libraire qui fonctionne à l'ancienne c'est à dire qu'il est attiré par les livres qui l'intéressent mais pas par les nouveautés qui font du "buzz", ce qui va faire péricliter son entreprise.
Alors que la jeune libraire, Sarah, veut que l'entreprise fonctionne et veut tout faire afin que le numérique ne l'emporte pas sur le papier.
En ce qui concerne l'écriture de Bertrand Guillot, je l'ai trouvé très fluide.
Ce que j'ai aimé aussi, c'est la facilité avec laquelle l'auteur a réussi à faire prendre vie aux livres avec la personnalité de leurs auteurs. C'est très ingénieux car j'ai vraiment eu l'impression de voir des personnes se battre et non pas des objets.
J'ai trouvé que le parallèle avec notre société a également été bien travaillé et surtout l'auteur ne s'est pas laissé emporter par les idées reçues.
Mon rêve le plus fou serait de me faire enfermer dans une librairie, mais, après avoir lu ce livre, je me dis que cela peut s'avérer très dangeureux .....
Dans une petite librairie de quartier, un samedi soir après la fermeture, les livres se mettent à vivre, et surtout à réfléchir sur leur condition respective (et oui, chez les livres aussi, tout le monde n'est pas à égalité !). Un carton attend dans la réserve, et dés le lundi, certains disparaitront pour une destination inconnue et sans retour. Une révolution va se mettre en place et des scènes d'une rare violence vont suivre (pages arrachées, jaquettes saccagées, etc). Bref, il faut se séparer des livres qui sont sur la table, afin de faire partie des livres qui se vendent.
A un moment, je me suis cru dans un dessin animé, et je me suis même imaginé la têtes des livres.
C'est certain, après la lecture de ce roman, je ne regarderais plus le livre de la même façon, et quand j'irais dans une librairie, j'irais consulté les livres dans les étagères, avant ceux de la table ! Je ne voudrais pas avoir d'ennui !!!!
Je vous la fais tout de suite, je sais que vous l’attendez : j’ai lu ce livre, « Sous les couvertures » bien au chaud sous ma couette !
Un libraire de quartier en difficulté a une très grosse envie de baisser les bras tant il est submergé par tous ces livres qui sont publiés et qui finiront au pilon. Sa clientèle a vieilli avec lui et le renouvellement n’est pas arrivé malgré Sarah, sa jeune stagiaire. Nous sommes samedi soir, il ferme sa boutique, baisse le rideau et s’en va chez lui plein d’amertume et de fatigue. Lundi, il recevra les nouveautés de la rentrée littéraire et devra mettre dans les cartons les livres qui partiront dans le couloir de la mort des invendus puis au pilori. Les livres du Boudoir le savent…. Le tri se fera parmi eux et non pas auprès de ceux des tables, les prix, les best-sellers.
Alors, branle-bas de combat parmi les livres du boudoir. « Grand » prend les choses en main, accompagné de « Junior » et de « Mauve ». On va voir les anciens qui ont pour nom « l’Académicien », « Douleur d’Ecrire », « l’Auteur », « Vieille Gloire »… Serait-ce les premiers soubressauts d’une révolte, que dis-je ! Une Révolution !
Ça discute, ça fouraille, ça fomente, ça se dispute, pire qu’à l’Assemblée !! Et pourquoi tout cela ? Pour que finisse cette attente sans fin, cette ségrégation. Pourquoi les livres vendeurs, les prix et tous ceux qui connaissent la gloire sont-ils devant et pas eux ? C’est la double peine pour ceux du Boudoir ! Ils ne bénéficient pas d’une grande publicité télévisuelle, n’ont pas obtenu de prix, ce sont d’anciennes gloires très amères, seuls quelques illustres inconnus les lisent, …. Enfin bref, tout le menu fretin de la librairie. C’est qu’ils la voudraient bien la place au soleil ! Oh, pas grand-chose, juste une quelques jours, enfin connaître le plaisir d’être saisis, palpés, découverts, feuilletés et, le Graal : achetés par les clients.
Le vieux libraire et la jeune Sarah représentent deux façons différentes de voir le fonctionnement d’une librairie. Lui, qui était à la pointe du progrès lors de la création de sa boutique, est fatigué, las, ne veut plus rien changer. Il n’a plus la pêche pour tout chambouler, reste sur ses positions. Sarah représente la nouvelle génération, donc la lumière, l’oxygène. Elle voudrait mettre quelques une de ses idées en place. Dans les livres comme chez les humains, encore et toujours le grand débat des anciens contre les modernes.
Cette bataille des livres pendant la fermeture de la boutique m’a fait penser à un dessin animé où les jouets s’animent la nuit : Merci le moteur de recherches : Toy Story !!
Je savais qu’il y avait des lutins qui venaient la nuit déplacer les chaussons de place. Certains de mes livres disparaissaient pour réapparaître sur une autre étagère ! Oui, oui, je vous le promets. Maintenant je sais que les livres sont des objets animés qui ont une âme. J’aimerais tant surprendre leurs activités nocturnes, mais je crains que ce soit perdu d’avance, comme pour le Père Noël.
Un livre drôle, certaines scènes sont hilarantes, comme cet onanisme littéraire. Sous ses propos légers, Bertrand Guillot parle du malaise du monde de l’édition et des libraires. Un monde en pleine mutation avec les ventes en ligne, les tablettes, les livres numériques. Ces officines du plaisir que sont, pour moi les librairies, doivent inventer, créer, trouver les mille et une façons d’intéresser le client pour qu’il devient lecteur, assidu si possible.
Merci Bernard Guillot pour cette déclaration d’amour pour les livres et les vraies librairies.
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