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Durant son enfance libanaise, au sein d'une famille de grands entrepreneurs, Naïla Kettaneh a grandi dans un climat propice à l'art. Son père, Charles Kettaneh avait mis à profit ses séjours en Iran pour se constituer une riche collection d'antiquités et de livres. Quant à sa mère, Aimée, elle fut la première présidente du célèbre Festival international de Baalbeck créé en 1956.
Après une formation qui la conduisit de Londres à Paris, Naïla Kettaneh changea complètement de vie après son mariage avec Stephan Kunigk. Passant de Berlin à Munich, le couple fonda en 1972 dans la capitale de Bavière, la galerie Tanit dédiée à l'art contemporain. Une galerie qui exposa rapidement aussi bien les minimalistes américains que l'Arte Povera italien et des photographes comme Helmut Newton, Man Ray... Se développant à Cologne et à Bruxelles, la galerie connaîtra une expansion européenne jusqu'au décès soudain de son mari.
À l'orée des années 2000, Naïla Kettaneh-Kunigk est revenue au Liban : partageant désormais son temps entre la Bavière et le Liban, elle y a créé une nouvelle galerie. Aujourd'hui, elle s'emploie à faire connaître toute une génération d'artistes du Proche-Orient dans les foires du monde entier.
Voyageuse de l'art contemporain, "vagabonde " artistique au sens noble du terme, Naïla Kettaneh-Kunigk raconte les étapes, parfois mouvementées, de sa vie de galeriste. Le tout est illustré de très nombreuses photos inédites tirées de ses archives privées et des re-productions d'oeuvres d'art et d'installations dans le monde entier.
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