Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
La solitude est sans aucun doute l'une des grandes peurs de nos contemporains. Comment ne pas leur donner raison ? Qui, en effet, peut souhaiter vivre la solitude de certains vieillards, celle de l'exilé qui a tout laissé derrière lui, ou bien celle des malades atteints du lockedin syndrome ? Personne. Mais sans aller jusqu'à ces solitudes mortifieres, nombreux sont ceux qui en vivent d'autres au coeur même des foules des grandes villes. Nombreux aussi sont ceux que l'on marginalise pour diverses raisons. Ils sont isolés, séparés comme les îles, alors même qu'ils sont là, avec d'autres hommes et femmes. Cependant, à l'inverse, certains, non seulement ne sont pas brisés, mais au contraire se construisent de par cette solitude ( Joe Bousquet, Jacques Lasseyran, Frida Khalo ... ). Et nous constatons même une recherche de la solitude, non seulement chez les grands maîtres spirituels (Bouddha, Socrate, Jésus ) mais aussi chez bien d'autres, à toutes les époques, et dans des cultures très différentes ( WangWei, Christopher MacCandless, saint Benoit, Petrarque, Henry David Thoreau ...). En plus donc des solitudes mortifieres existent celles qui sont vivifiantes. Comment les comprendre ? Comment les articuler ? Comment les intégrer dans celle qui est présente en nous depuis notre naissance, à savoir la solitude existentielle ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
Le jury et les internautes récompensent ce roman publié aux éditions l’Arpenteur