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Un centre de bien-être sud-coréen conçu comme une fausse prison : un projet initié par l'artiste Tyler Coburn sur la privation sensorielle, la vie monastique, l'industrie du bien-être, le complexe prison-industriel et l'histoire de la solitude.
Solitary est un recueil de textes écrits dans un centre de bien-être en Corée du Sud conçu comme une prison factice. Ce centre est géré par une organisation appelée « Happitory » - une combinaison de « Happiness » et « Factory ». Happitory propose des retraites pour les adolescents, les employés d'entreprises, les fonctionnaires et le grand public. Certaines séances font appel à la thérapie par le théâtre, d'autres sont dirigées par des moines bouddhistes. Le plus intrigant est le programme « Solitary Confinement », où l'on peut passer vingt-quatre heures sans technologie, enfermé dans une cellule individuelle.
Pour créer Solitary, l'artiste Tyler Coburn a demandé à dix praticiens (dont lui-même) de passer du temps en isolement dans ce centre de « bien-être », où ils ont produit des textes en utilisant les matériaux disponibles. Certaines questions ont guidé leur écriture. Comment concilier la relaxation promise par Happitory avec le fonctionnement de l'isolement dans les prisons réelles ? Quels types de pensée et d'écriture deviennent possibles grâce à ces restrictions - pas de livre, pas d'Internet, seulement du matériel d'écriture ? Comment l'accent mis sur l'écriture peut-il se rapporter aux textes d'Oscar Wilde, d'Antonio Gramsci, de Kim Dae-jung, de Shin Young-bok et d'autres, produits pendant les périodes d'emprisonnement ?
Considéré dans son ensemble, Solitary est unique en ce qu'il est à la fois un recueil de textes et une oeuvre d'art collective : une expérience d'écriture in situ.
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