"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il y eut un long il était une fois.
D'une écriture libre, anarchiste, de la même veine qu'un chant de Joyce où la structure vole en éclat.
Il était une fois, un jeune narrateur, qu'importe son nom, pendu par les pieds par un chef aussi noir que les origines de l'homme, tiraillé par la faim et qui rêve de Blanche Goodfather en train de se baigner nue du côté des Chutes du Rocher. Fin.
Il était une fois un amour magnifique, Marie, aveugle, comme seul personnage lucide parmi ceux qui sont pris au piège de la violence et de l'absurdité d'un pays sous apartheid.
De jeunes gens dans l'émeute, émeute du langage, émeute de la pensée, émeute du regard sur le monde, sur la vie, contre un système.
Soleil noir (écrit en 1980) est ce roman éclaté où l'auteur balaie d'un revers de la main la frontière entre le réel et l'irréel, entre le conte et le témoignage, entre le rêve et la pensée, nous propulsant littéralement dans un monde aveuglé que seul le dérèglement du langage peut appréhender. Roman de la révolte, Soleil noir, publié pour la première fois en français, est un roman mythique de Marechera, écrit entre la rue et de fréquents séjours en prison.
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