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Entre le moment où le ministère de l'Intérieur reprend aux militaires la direction du contre-espionnage en 1899 et la création en 1944 d'une Direction de la surveillance du territoire (DST) à la Sûreté nationale, la lutte policière contre l'espionnage a connu bien des tâtonnements et péripéties dans son organisation. Il faut attendre la période troublée et complexe des années 1930 pour que soit créé un Contrôle général de la surveillance du territoire (CGST) qui, en collaboration avec les services spéciaux militaires en charge du contre-espionnage, multiplie les arrestations des agents venus espionner la France, envoyés surtout par l'Allemagne et l'Italie.
L'armistice de juin 1940 ne met pas fin à ses activités et plusieurs centaines d'agents travaillant pour l'« étranger », en grande majorité pour l'Axe, sont arrêtés, jugés, condamnés ou internés avec l'appui de membres des gouvernements de Vichy. L'étude des situations individuelles et locales, à l'échelle des brigades, met en évidence les réactions contrastées des policiers face à la limitation de leur champ d'action au cours de la période.
À travers l'analyse des pratiques de la Surveillance du territoire, illustrées par de nombreuses affaires, ce livre apporte une contribution précieuse à l'étude du contre-espionnage.
Docteure en histoire, Gaby Aron-Castaing a contribué à plusieurs ouvrages collectifs sur l'histoire du renseignement.
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