Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
« Nous n'avions presque pas d'argent, nous manquions des équipements les plus élémentaires comme les jumelles et les radios. Nos fusils étaient souvent plus vieux que nous. Mais à Kobané, entre septembre 2014 et janvier 2015, 2 000 des nôtres, hommes et femmes, ont stoppé les 12 000 soldats de l'État islamique. » En 2002, à l'âge de 19 ans, Azad est enrôlé dans l'armée iranienne où il est contraint de se battre contre son propre peuple, les Kurdes. Il décide alors de fuir au Royaume-Uni, où il obtient la nationalité britannique. Plus de dix ans plus tard, de retour au Moyen-Orient, Azad reprend les armes, mais cette fois pour se battre aux côtés des siens.
C'est ainsi qu'en 2014, après un entraînement comme tireur d'élite, Azad devient l'un des 17 snipers déployés par l'armée kurde lorsque Daech s'empare de la ville de Kobané, dans le Rojava, la nouvelle région autonome des Kurdes entre Turquie et Syrie. Peu nombreux face aux djihadistes, les Kurdes ne pouvaient gagner qu'en les éliminant un par un. Azad en a abattu plus de 200.
Dans Sniper, il relate sans filtre ni faux-semblants ces neuf mois de batailles sanglantes. Et le prix à payer pour vaincre les islamistes. Des sacrifices qui ont permis de sauver non seulement une ville, mais aussi tout un peuple et ses terres. Quand Kobané a été libérée, l'État islamique a amorcé sondéclin.
Ce récit de guerre cru, impossible à lâcher, est aussi une autobiographie d'une poésie poignante. Ce témoignage marquant, traduit dans de nombreux pays, raconte comment quelques milliers d'hommes et de femmes ont réussi l'impossible en concrétisant leur rêve de liberté.
Azad Cudi a aujourd'hui 35 ans. Il vit à Londres.
Sniper, ma guerre contre Daech d' Azad Cudi
« J'ai porté plusieurs noms : Sora quand j'étais enfant au Kurdistan, Darren sur mon passeport britannique, mais comme sniper je m'appelais Azad, qui signifie "libre" ou "liberté" en kurde. Pendant la guerre, ce nom me rappellera un proverbe kurde qui dit que l'arbre de la liberté est arrosé de sang » . Vous pourrez lire en bandeau sur ce livre : « Un livre époustouflant, édifiant à lire et à relire » John Le Carré. L'on pourrait se dire, c'est un effet d'annonce ! Hé bien non ! C'est bien un livre à lire et à relire ! Ce livre est un témoignage au cœur du combat contre Daech. Vous allez être au plus près de l'action . Je dirai même dans la visée réticulaire du fusil Dragunov d'Azad, couché dans les gravats d'une maison ou en train de percer un mur pour pouvoir utiliser son arme et assurer la progression de ses jeunes garçons et filles de l'YPG et de l'YPJ pour prendre maison par maison, pied dans la ville de Kobané. Oui les hommes et femmes se battent côte à côte avec chacun leur propre organisation YPJ Yekîneyen Parastina Jin pour les femmes, YPG Yekîneyen Parastina Gel pour les hommes. « Les femmes se battent, tuent et meurent aussi durement que les hommes ; les djihadistes de l’État Islamique (EI) sont bien placés pour le savoir. » Alors qu'ils manquent d'argent, d'équipements les plus élémentaires, des radios, des jumelles, et qu'ils ont à leur disposition des fusils plus vieux qu'eux à Kobané de septembre 2014 à janvier 2015, 2 000 kurdes hommes et femmes ont stoppé les 12 000 soldats de l'EI. C'est toute cette campagne que vous allez découvrir chapitre après chapitre. . A 19 ans, Azad est enrolé dans l'armée Iranienne et est contraint à se battre contre son peuple les Kurdes. Alors il déserte, fuit en Angleterre et devient citoyen Britannique. Nous sommes en 2002. En 2012 Azad revient au Moyen Orient. « L' EI, est en pleine mutation d'al-Qaïda apparue sept ans plutôt dans le creuset d'humiliations et de tortures des camps de prisonniers Américains en Irak. » En 2014, Azad après un entraînement comme tireur d'élite devient l'un des 17 snipers déployés par l'armée Kurde , lorsque daech s'empare de la ville de Kobané dans la région de Rojava, lieu de naissance d'Azad , nouvelle région autonome kurdes entre la Syrie et la Turquie. Quand la guerre civile engloutie la Syrie en 2011, c'est là que les Kurdes se sont soulevés en premiers et qu'après le départ des troupes de Bachar-El-Assad, que le Rojava a été proclamé province autonome démocratique de Syrie.
Vous allez découvrir les visages et les histoires de Hayri, Herdem, Yldiz, Nasrin. Vous apprendrez qu'un bon sniper doit être très, très patient, allongé tout seul dans des ruines glacées de Kobané, à moitié mort de faim, attendant pendant des jours et des jours l'instant ou un seul coup de feu à des distances impressionnantes enlèvera la vie d'un homme de l'armée adverse. A l'exemple de Vassili Zaïtsev , tireur d'élite soviétique crédité de la mort de 225 soldats et officiers Allemands pendant la bataille de Stalingrad, Azad comme cinq autre de ces camarades peut abattre un homme à plus d'un mile de distance. Lorsque je vous parle de visage,C'est en photographie que vous retrouverez dans ce livre, au milieu des ruines, souriant heureux Hayri. Vous rencontrerez la Genérale Medya, avec plus d'une décennie de combat derrière elle , « guerrière compétente et intelligente, soldat idéal pour combattre L'EI. » Puis Zahra qui ayant grandi dans un camp de réfugiés était un soldat indomptable ; Guevara l'un des volontaires les plus enthousiastes qui « lors de sa mission suicide à l'intérieur des lignes de l'EI nous a permis de gagner la bataille du centre culturel de Kobané. » Nuda qui lorsque Azad fut blessé l'emmena loin de la ligne de tir et qui est morte lors d'un attentat suicide de l'EI ; Servan l'un des tireurs les plus doués ; Gunter Helsten, qui après avoir servi dans l'armée Allemande et la Légion Etrangère Française avait rejoint les forces YPG. Ce livre a aussi le mérite de donner un éclairage différent sur ces forces Kurdes, sur la cause noble du PKK. Ces hommes et ces femmes, se battent pour leurs idéaux de libertés, d'égalité, de fraternité, d'humanisme de parité entre eux. Ceux sont de véritables héros de notre époque moderne, qui ne se sont pas contentés de se battre contre les idées barbares et rétrogrades de l'EI. Oui, ce livre d'Azad Cudi Sniper ma guerre contre daech est à lire et relire, car il serait honteux, d'oublier ces 2000 hommes et femmes Kurdes qui prenant leur destinée en main, ont permis de sauver non seulement la ville de Kobané, mais aussi tout un peuple chassé de leurs terres . « Quand Kobané a été libérée, l’État Islamique a amorcé son déclin. » Il me sera impossible d’oublier ces hommes et ces femmes qui ont réussi l'impossible, concrétisant leur rêve de liberté. Bien à vous.
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