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Rwanda, 1994. Ghislaine a deux buts : mettre au monde un enfant qui ne montre aucun signe de vie et quitter l´Afrique. Elle profite alors du génocide pour s´enfuir et se réfugier en Belgique, un pays qui lui est étranger. Son passé est douloureux, son présent est ponctué de galères, et son avenir est aussi sombre qu´une nuit sans lune. Pas un jour ne passe sans qu´elle ne repense à son crime épouvantable, à son secret le plus enfoui. Son entourage trouvera-t-il le courage de lui pardonner ? Et vous, pourriez-vous comprendre son geste ?
9/10
1994, le génocide rwandais atteint le comble de l'horreur. Ghislaine, enceinte, erre. Sous la pluie, dans un bois, son bébé naît. Malheureusement, il ne vit pas. Elle décide de fuir l'Afrique, le génocide est une aubaine. Elle arrive dans un camp en Belgique, à Bruxelles "Le petit château". Les personnages sont bien décrits, on les imagine. On vit les situations avec eux. Les femmes sont fortes et se battent pour survivre (Ghislaine, Douce, Tania). Le récit commence en septembre 1972 et se termine en 2013. De beaux messages à retenir sur le pardon, l'amour. Un très beau livre qui j'espère va refaire surface pendant cet été.
Chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2020/07/Sista-KIM-CHI-PHO.html
L’histoire début par un crime atroce commis au Rwanda puis par l’enlèvement d’un enfant, les deux sont reliés à une jeune femme : Gishlaine. On pourrait la détester, on devrait la haïr. Au fil des pages, l’auteur nous livre la reconstruction de cette femme grâce à son enfant, cette petite fille qu’elle a volée, qui est devenue la sienne. Cette anti-héroïne est capable d’éprouver autant d’amour que de haine. Qu’en est-il de nous ? Parviendrons-nous à éprouver de l’empathie pour elle ?
Un roman sanglant, violent, mais aussi un roman d’amour où les mots et les faits ne sont pas dénaturés ni enjolivés. Je tourne la dernière page, émue. Cette histoire est une magnifique leçon de vie et d’espoir.
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