"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Formée aux Beaux-Arts de Paris, Simone Baltaxé quitte Paris après quelques années d'activité féconde. Elle arrive au Liban en 1951 et son travail va désormais baigner dans la lumière, les couleurs franches, la vie extérieure, prenante et prégnante. Profondément humaniste, elle est attentive aux gestes du travailleur au repos, à la force d'un chantier en construction, aux mouvements d'un marché... à tous ces moments qui unissent hommes et femmes dans un souffle commun. Instruite dans l'art monumental, elle aime confronter ses compositions à la verticalité d'un mur avec une plus grande abstraction, elle libère les formes en s'appuyant sur un très subtil nuancier où dominent les bleus du ciel, les jaunes de la lumière, les roses des fleurs. À partir de 1962, la tapisserie lui permettra de synthétiser cette quête. Le retour à Paris en 1978 se traduira par une palette beaucoup plus ténue. Dès lors elle peint les respirations de la ville : équilibristes, patineurs, danseurs... petits groupes solidaires en mouvement. Portraits et maternités se fondent dans un trait de plus en plus léger où ne reste que la tendresse d'un geste.
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