Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Ce drame dialogué s'inspire des rapports de l'Homme avec le végétal, de leurs bienfaits réciproques comme de leurs nuisances mutuelles étant entendu qu'il y a à déplorer, face à l'arrogante domination du premier, le mutisme congénital du second. Un mutisme qui est ici conjuré par la vertu de l'imaginaire poétique.
À travers une langue à la syntaxe impeccable et à la rhétorique toute emplie d'un charme classique nous sont montrés les fâcheux effets qu'engendre la primauté du béton sur les clôtures vives et le gazon, de l'insupportable hurlement des tronçonneuses sur le gai refrain de la scie.
Et c'est ainsi que l'absence d'un contact régulier entre l'humanité et l'arbre entraîne une certaine dégénérescence préjudiciable à tous les deux. Ce texte, qui est une manière d'apologue, est aussi une sorte de prosopopée plurielle et à voix multiples de la Nature.
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