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La vie de Raphaël est coupée en deux.
D'un côté, le vertige rock'n'roll au 1 passage de la Main d'Or. Les rapports fumeux avec ses voisins, ses histoires d'amour hallucinantes, ses nuits à s'enfermer dans le théâtre Marie Stuart, son ami Simon largué par la femme de sa vie après une semaine de vie commune, son petit frère qui cherche par tous les moyens à s'échapper en se diluant dans une petite cuillère. Et le souvenir mordant de Madeleine, fille d'un écrivain célèbre, ancienne mannequin cramée par la coke.
De l'autre, sa rencontre énigmatique avec Viktor, vieux juif russe initié, batteur de jazz et ancien conseiller à la Maison Blanche, qui lui ouvre les portes d'un univers inconnu, merveilleux et effrayant. Devant La Joconde, Viktor affirme que ce n'est pas un tableau mais une cartographie. Et que lui, Raphaël, doit retrouver l'endroit caché sous les voiles brumeux du sfumato.
Et si tout cela n'était qu'une énorme farce, un grand jeu où Raphaël se serait définitivement perdu ?
Il n'y a pas de hasard sans cause.
Xavier Durringer est dramaturge et cinéaste. Son dernier film, La Conquête, a été présenté en sélection officielle au festival de Cannes. Ses pièces, publiées aux éditions Théâtrales et montées sur les scènes les plus prestigieuses (La Comédie-Française, le Théâtre de la Ville, le Théâtre de la Colline, le festival in d'Avignon), sont traduites en 23 langues et jouées dans plus de 35 pays.
Sfumato est son premier roman.
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Dans ce premier roman, l'auteur raconte dans une écriture vive les tribulations de Raphaël, de son meilleur ami Simon, tous deux aux prises avec un quotidien marqué par les échecs d'une vie amoureuse tumultueuse, et, pour Raphaël, des relations de voisinage conflictuelles, jusqu'à sa rencontre avec Viktor, un vieil homme étrange qui lui parle d'art et des mystères que renferme l'Histoire.
J'ai été immédiatement séduite par la prose électrique de Sfumato, qui n'est pas sans rappeler le style singulier de Virginie Despentes ou Astrid Manfredi, et permet de créer une proximité avec les protagonistes.
Ma chronique complète est ici :
http://viederomanthe.blogspot.fr/2016/05/sfumato-xavier-durringer.html
Une note sévère qui traduit mon exaspération profonde pour cette génération de geignards fumeurs de marijeanne.
Prenez-vous en main plutôt que de répéter à l'envi que vous n'avez pas de chance, que la société est injuste (elle l'a toujours été!), que vous n'êtes pas nés dans le bon berceau!
Je n'ai vraiment aucune compassion pour cette générations de mous du genou incapables de ce prendre en main et qui se répète comme un mantra son manque de chance et son mal-être.
Bougez-vous les fesses plutôt que de geindre, vous verrez, c'est magique, son destin on le prend en main ou on le subit, mais quand on le subit, inutile de le faire subir aux autres.
Personnages peu attachants, histoire peu crédible du looser de banlieue Raphaël qui écrit une pièce de théâtre et donne la réplique à l'érudit Viktor.
Est-il utile d'aborder les femmes qui traversent ce roman? Toutes des s....
Au moins le titre est bien choisi: Sfumato caractérise parfaitement ce roman fumeux.
Après avoir failli abandonner à chaque page, je me replonge dans "Kafka sur le rivage", au moins avec Murakami, la Littérature est au rendez-vous et l'on peut être assuré de passer un moment d'exception....
J'ai suivi Raphaël et son ami Simon avec grand plaisir.
Raphaël achete un appartement et se retrouve dans des situations très causasses notamment avec ses voisins.
Un jour, dans un bistrot il rencontre Viktor, mystérieux personnage qui va lui parler histoire de religion....
Et puis, il a à Simon, l'ami de Raphaël, grand sentimental, qui tombe amoureux comme on tombe d'une chaise...
Un beau livre que j'ai apprécié pas sa légèreté à certains moments, et par ses moments très sérieux.
Un bon moment de lecture que je conseille.
Raphaël, un peu paumé, navigue de galères en galères entre un appartement pourri dont les voisins fréquentent régulièrement les instituts psychiatriques, entre son pote Simon qui tombe éperdument amoureux tous les quinze jours, entre les joints, l'alcool, les petits boulots et les amours sans lendemains, du moins quand il y a de l'amour. Bref une vie paumée. Et puis il rencontre Viktor qui recherche LA vérité à travers les mots et les noms, sur fonds d'ésotérisme et de Kabbale.
Il suffit de lire la note que j'ai pu attribuer à ce roman de Xavier Durringer pour comprendre que j'ai vraiment aimé ce livre. En fait, je l'ai lu d'une traite.
Ce que j'ai apprécié c'est ce contraste entre la vie de galères de Raphaël et le monde qu'il découvre, fait de poésie, grâce à Viktor. D'un côté la galère est racontée avec souvent plein d'humour (j'ai beaucoup ri avec l'histoire du canapé blanc négocié à -25%!) de l'autre on rentre dans le domaine du rêve, de l'imaginaire, de l'insondable, du mystère et de l'esthétique (chaque lettre représente un, voire des dessins).
Ce livre commence comme un banal roman relatant l'histoire d'un homme qui essaie de survivre et bascule finalement avec la rencontre, capitale, de Viktor. Une personne peut vous changer la vie, c'est ce qui est arrivé à Raphaël.
Je me garderai bien de raconter la fin, si tant est qu'il y ait une fin, celle-ci restant nimbée de mystère.
Belle petite réussite pour un premier roman.
Dans le cadre de "68 premiers romans" j'ai lu Sfumato. Ecrire une critique sur un livre c'est être capable de dire qu'on a aimé et pourquoi. C'est aussi savoir dire qu'on n'a pas aimé.
Sfumato est une technique de peinture notamment utilisée sur l'oeuvre de la Joconde.Lorsque j'ai commencé la lecture, le premier chapitre (4 pages) m'a vraiment interpellé. Puis, j'ai attendu jusqu'à la fin du livre, que l'histoire commence... Au milieu il n'y a que du remplissage, une sorte de "papotage" assommant, inintéressant. On entend dire très souvent, dans les émissions littéraires, que les premiers romans sont autobiographiques. Franchement, j'ai de l'empathie pour M. Durringer.
J'exprime tout ceci sans aucune prétention. Je lis 3 à 4 romans par mois, dont je fais des critiques sur différents sites littéraires. C'est rare que je ne sois pas enthousiaste. D'autres diront sans doute que je suis passée à côté.
Merci de m'avoir lu
Ce roman, plus profond que les premiers chapitres ne le laissent supposer, est un petit bijou d'humour décalé, de situations burlesques, mais aussi de mansuétude envers l'humain. Les frasques de Raphaël, le narrateur, et de Simon, son meilleur ami, nous emmènent dans une errance urbaine où derrière le "sfumato" des mots, on devine le contour des maux de notre aujourd'hui.
1, passage de la Main d'or... une adresse pleine de promesses pour le studio qu'achète Raphaël... si ses voisins, résidents intermittents de l'HP voisin, ne tombaient en panne de cigarettes à 3h du matin, si la cloison séparant les deux logements n'était si fine qu'un simple clou la traverse. Ces scènes mettant au prise Raphaël et ses voisins sont à la fois hilarantes et pathétiques. Et le roman est à leur image : tiraillant sans cesse le lecteur entre rire, impatience, étonnement, attendrissement...
La première partie nous fait suivre Raphaël dans ces péripéties catastrophiques, sans bien savoir où tout cela va nous mener. La rencontre avec Viktor fait basculer le roman dans une sorte de "Da Vinci Code" dont on se demande s'il est satirique ou opportuniste. Jusqu'aux toutes dernières pages, le lecteur tente de percer ces couches de fumée que l'auteur dresse devant lui comme pour affûter son regard.
Les pistes de lecture sont sans cesse brouillées, remises en question mais Xavier Durringer a l'intelligence de ne jamais perdre le lecteur. Il lui laisse des indices, des signes de connivence, lui ouvre des perspectives sans lui imposer un quelconque "message".
Surprenant, souvent border-line, ce premier roman m'a bluffée! Style et histoire donnent un reflet tragi-comique de la vie moderne, entre individualisme, égocentrisme, solidarité et attention aux autres.
Ce livre raconte l'histoire de Raphaël qui habite le quartier populaire de Belleville et qui est entouré d'amis et d'amours délinquants et cocaïnomanes. Voilà pour le premier tableau... noir !
Un jour, il rencontre un certain Viktor, vieux juif russe, jazz man mais surtout ancien conseiller à la Maison Blanche qui lui ouvre la porte d'un autre monde... d'un tableau... du tableau qu'est la Joconde.
Que se cache-t'il en effet derrière cette technique artistique qu'est le sfumato ?
A partir de là, nous rentrons dans une aventure, une enquête, un parcours aussi initiatique qu'illusoire, aussi romanesque que marginal !
Mon avis complet sur http://www.arthemiss.com/sfumato-de-xavier-durringer/
La vie de Raphaël… au début, un poil autocentrée, sur ses splifs, son petit nid, ses trafics divers et soirées sans lendemains… accompagné de Simon, son ami de toujours et sentimental tombeur, au frère toxico paumé dans Paris…
Embrouilles et embardées, virées et plans foireux, quête tendrement aveuglante de l’amour de la vie,… on traîne gentiment avec et sous le charme des deux personnages, faux loosers aux cœurs grands comme le monde.
Et puis, et puis, au moment où l’inanité des choses risque peut-être de prendre le dessus, où la bizarrerie de la vie trancherait vraiment dans le vif (le duo féminin sanguinaire), Raphaël fait la rencontre de Viktor, un homme singulier qui l’initie à toute une mythologie, lui redonne le goût de comprendre et aussi d’avancer, l’entraîne sur des chemins mystiques, mystérieux, qui vont lui donner accès à une sorte d’envers du décor, et lui permettre de remonter finalement, le cours de sa propre histoire.
Du fond des temps, du fonds des tableaux de Léonard de Vinci et Poussin, l’idée d’un Christ jumeau, d’un dédoublement caché de l’histoire, d’un autre monde possible (« ce monde-là n’est pas le bon »), que connaîtraient seulement les initiés et les « fous » (drogués, miséreux, femmes religieuses), lui est révélée ; guidé par son ami du bar, Raphaël part à la recherche du cinquième et dernier accès à ce monde. Il semble prêt pour une renaissance, la sienne peut-être.
Et puis et puis, le doute émouvant du personnage, sous ses airs bravaches ; la fêlure initiale. Sa volonté de percer le mystère, la foi que lui accorde Viktor, sur ses ‘capacités’ à envisager une autre version de l’histoire, bref sur son ouverture d’esprit… la vie peut avoir un autre horizon.
Et puis, l’humanité, la solidarité, mot galvaudé s’il en est, juste l’attention à l’autre, et le soutien permanent et humble à ses voisins, au frère de Simon, à ceux qui, même s’ils errent, ne sont pas forcément perdus ; se serrer les coudes en dehors de tout système, rester libre et ouvert à l’autre
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ce serait sympa de mettre l'intégralité d'une chronique plus le nom du blog. En espérant que ce n'est pas une de vos chroniques des Explos ;-))