Seminaires italiens

• Date de parution : 06/07/2005
• Editeur : In Press
• EAN : 9782848350783
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 137
• Collection : (-)
• Genre : Philosophie
• Thème : Sciences humaines (Economie, Psychologie, Politique, Droit, Philosophie, Art,..)
• Prix littéraire(s) : (-)

Au cours de l'été 1977, le grand psychanalyste britannique W R.
Bion (1897-1979) anima à Rome une série de neuf séminaires. Ces textes, réunis dans cet ouvrage, sont désormais accessibles au public francophone. Dans sa forme dialoguée, l'ouvrage permet une immersion à la fois riche et intime... Voir plus

Au cours de l'été 1977, le grand psychanalyste britannique W R.
Bion (1897-1979) anima à Rome une série de neuf séminaires. Ces textes, réunis dans cet ouvrage, sont désormais accessibles au public francophone. Dans sa forme dialoguée, l'ouvrage permet une immersion à la fois riche et intime dans la pensée de Bion. Celui-ci, fort d'une longue expérience de pratique analytique constamment mise en question, invite à réfléchir sur la position d'analyste. Dans une langue métaphorique et vigoureuse, Bion ne cesse d'interpeller l'auditeur-lecteur pour l'entraîner dans une réflexion sur la pratique analytique, le rapport à la théorie et aux acquis de l'expérience.
Par ces séminaires, il lui offre l'occasion de saisir l'expérience émotionnelle que représente la connaissance. Envisageant l'analyse comme un outil qui favorise la croissance psychique, Bion souligne les bouleversements inhérents au développement de la personnalité et de la pensée. Ses conceptions sont nourries d'exemples, de références - tant analytiques que littéraires et poétiques - et d'emprunts à d'autres domaines scientifiques.
Particulièrement proche du lecteur, il met ici en lumière un des grands principes de son oeuvre : une pensée en devenir, où la vérité serait la nourriture psychique indispensable à la croissance et à l'engagement analytique. Bion, dans ce recueil, ne fait jamais l'économie de la rigueur, et c'est d'une psychanalyse hautement vivante qu'il se veut le transmetteur.