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Sea power ? De grasse et Vaudreuil 1781-1783 : Durer en opérations

Couverture du livre « Sea power ? De grasse et Vaudreuil 1781-1783 : Durer en opérations » de Jean-Marie Kowalski et Olivier Chaline et Pierre Le Bot aux éditions Sorbonne Universite Presses
Résumé:

Sea Power : deux mots magiques dans la bouche des historiens et stratèges navals. Mais quelle réalité au temps de la marine à voile ?

Revenons au réel fait de vagues et de vents, de jours et de nuits qui usent les vaisseaux et les hommes. On ne déploie pas impunément à la mer une force navale,... Voir plus

Sea Power : deux mots magiques dans la bouche des historiens et stratèges navals. Mais quelle réalité au temps de la marine à voile ?

Revenons au réel fait de vagues et de vents, de jours et de nuits qui usent les vaisseaux et les hommes. On ne déploie pas impunément à la mer une force navale, surtout si celle-ci est importante et que la campagne dure longtemps. Point n'est besoin des combats pour infliger des avaries aux navires et éprouver les hommes.

Les flots et le vent suffisent... Au temps de la voile, l'armée navale française commandée en 1781-1783 par le comte de Grasse puis le marquis de Vaudreuil offre un cas d'école.

Louis XVI et ses ministres ont envoyé un gros tiers des vaisseaux français de l'autre côté de l'Atlantique pour arracher la victoire sur l'Angleterre, ce qui fut le cas à la Chesapeake et à Yorktown, mais ils ont aussi porté l'outil naval presque jusqu'à son point de rupture.

Trop loin, trop fort, trop longtemps ?

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