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Comment mieux restituer les douces images de Saint-Guilhem-le-Désert au début du 20ème siècle, que nous offrent les cartes postales, sinon par les textes de François Dezeuze (l'Escoutaïre) qui décrivit, avec tant d'enthousiasme, ces paysages, ces trésors de patrimoine et les coutumes des habitants.
Ces cartes postales sont autant de petites fenêtres ouvertes sur le riche passé de Saint-Guilhem-le-Désert.
A peine moins de temps nous sépare de ces clichés, que ceux-ci du démontage et de la dispersion des éléments sculptés du cloître dont certains sont désormais exposés au Cloister's de New-York.
Après les terribles destructions et dispersions des sculptures du cloître les abbés Léon Vinas, au 19e siècle et Gérard Alzieu au 20e furent les premiers à travailler au rassemblement et à la mise en valeur des collections lapidaires et des restes non-dispersés de l'abbaye. Au reste, c'est à la demande de la population que l'église de l'abbaye devint église communale ce qui la protégea d'une probable vente et d'une possible destruction.
Dès le début du 20ème siècle, le site, inscrit depuis 1998 au Patrimoine Mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France et membre du cercle très fermé des Plus Beaux Villages de France, jouait déjà un rôle prépondérant pour l'attraction touristique de notre région: un héritage direct de l'attrait qu'exerçaient les reliques sur les pèlerins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle au Moyen Âge.
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