"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Retrouvez Elizabeth II dans une nouvelle série de cosy crimes : Sa Majesté mène l'enquête Quand Miss Marple rencontre The Crown !
Windsor, printemps 2016. La reine Elizabeth II s'apprête à célébrer ses 90 ans et attend avec impatience la visite du couple Obama. Mais au lendemain d'une soirée dansante au château, un pianiste russe est découvert pendu dans le placard de sa chambre, quasiment nu.
Shocking!
Lorsque les enquêteurs commencent à soupçonner son personnel d'être impliqué dans cette sordide affaire, Sa Majesté, persuadée qu'ils font fausse route, décide de prendre les choses en main. Mais être reine a ses inconvénients, et notamment celui de ne pas passer inaperçue. C'est donc Rozie, sa secrétaire particulière adjointe, qui va l'aider à démêler ce sac de noeuds...
God save the Queen du cosy crime !
Un bal à Windsor et le lendemain un jeune musicien est retrouvé pendu dans sa chambre. Le MI15 mène l'enquête, du moins le croit-il car c'est en fait la Reine Elizabeth qui lui souffle l'air de rien la solution. Elle est aidée par Rozie, sa secrétaire particulière adjointe qui lui est entièrement dévouée et très efficace. L'énigme est bien ficelée et l'histoire plaisante à lire. Bon moment de détente.
Entre la prochaine visite du couple Obama et la préparation de son quatre-vingt-dixième anniversaire, la reine Elizabeth II a autre chose à faire qu’organiser des dîners ! Mais sous l’insistance de Charles, elle accepte de recevoir, en son château de Windsor, quelques invités pour un ‘’dine-and-sleep’’. La soirée se passe d’ailleurs de fort charmante façon, Elizabeth se laissant même aller à danser un tango dans les bras du pianiste de la soirée. Mais au matin, horreur ! Malheur ! Ledit pianiste est retrouvé pendu et nu dans le placard de sa chambre. Suicide ? Jeu érotique ayant mal tourné ? Les policiers arrivés sur les lieux concluent plutôt à un meurtre. Le MI5 et le MI6 prennent l’affaire en mains. Il s’agit de trouver l’assassin le plus vite possible, sans éveiller l’attention des médias toujours friands de scandales touchant la famille royale. Le mort étant russe, les services secrets voient immédiatement l’œuvre de Poutine dans cet assassinat. Mais la reine, ne pouvant imaginer le dictateur russe commanditer un meurtre sous son propre toit, décide de mener sa propre enquête avec l’aide de Rozie, sa secrétaire particulière adjointe.
C’est avec délectation que l’on s’immisce dans l’intimité de la reine d’Angleterre. Très bien renseignée (sa biographie précise qu’elle a failli être secrétaire particulière d’Elizabeth), S.J. Bennett décrit très bien le protocole et la bienséance qui règne à Windsor. Elle rend bien compte de la personnalité de la reine telle qu’on la connait. Une dame de fer qui a la main sur tous les sujets, cachée sous ses jupes en tweed et ses gilets en cachemire. Consciente de son rang et de son rôle, elle ménage les susceptibilités et sait très bien si prendre pour diriger sans en avoir l’air. Une femme seule aussi, dans un monde d’homme et sur un trône qui lui confère une aura d’inaccessibilité. Mais ses chiens, ses chevaux et, bien sûr, son époux humanisent cette femme de pouvoir. L’autrice invente d’ailleurs de savoureux dialogues entre Philip et sa royale moitié. Et ce qu’elle invente aussi, c’est la secrète passion de la reine pour les affaires criminelles. Elizabeth résout des crimes depuis sa jeunesse, ce que tout le monde ignore à l’exception de ses secrétaires successives qui enquêtent à sa place. Car toute puissante qu’elle soit, la reine n’est pas libre de ses mouvements. Aussi, c’est Rozie, fraîchement arrivée à ce poste prestigieux, originaire du Nigéria, qui prend les choses en main dans le plus grand secret. Si au début ces activités clandestines la perturbent, elle finit par se prendre au jeu, euphorisée par le pouvoir que lui confère d’être l’envoyée de la reine. Les portes s’ouvrent, les langues se délient; on ne refuse rien à Sa Majesté.
Une reine perspicace et pétillante, une secrétaire débrouillarde, une enquête rondement menée et le plaisir de se faufiler dans les couloirs de Windsor. Que du bonheur !
(Lu en anglais)
Excellent cosy mystery! Voilà une nouvelle série qui risque de nous apporter beaucoup de bonne humeur grâce à un humour so british comme on l'aime!
J'ai beaucoup aimé ma lecture.
J'ai beaucoup aimé découvrir l'environnement de la Reine, le déroulement de ses journées, toute la logistique nécessaire à la marche de Windsor et le dévouement des personnes qui travaillent pour la monarchie. J'ai beaucoup aimé l'enquête qui nous entraîne sur un terrain géopolitique qui malheureusement fait écho à l'actualité. J'ai aimé m'imaginer la Reine mener son enquête, envoyant Rozie chercher les informations pour elle et déployer sa finesse pour orienter les enquêteurs dans la bonne direction sans jamais donner l'impression de le faire. Et évidemment j'ai aimé les touches d'humour british.
Bref j'ai passé un excellent moment avec ce cosy crime et je compte bien lire la suite des aventures de cette royale enquêtrice.
"Rien de meilleur pour l'âme qu'un matin ensoleillé dans la campagne anglaise. Même après 89 ans, elle s'émerveillait encore de l'œuvre de Dieu."
Jour de printemps.
Ciel bleu pâle.
Château de Windsor.
Poney.
Une situation bien délicate, une ombre qui plane, un assassinat sordide, une affaire sensible... Tout cela ne donne pas vraiment le moral à Sa Majesté.
Assistée entre autres par la talentueuse et prometteuse Rozie de son Bureau privé, la Reine va résoudre une enquête criminelle complexe.
Avec flair, flegme et classe.
Ce tome un de la nouvelle série de cosy mysteries "Sa Majesté mène l'enquête" est vraiment bien ficelé, divertissant, subtil et élégant.
Le style a beaucoup de charme et un petit je-ne-sais-quoi... Qui me plaît !
Je lirai donc avec grand plaisir les autres tomes.
J'ai ressenti beaucoup de respect et d'admiration envers sa Majesté Élisabeth II de la part de l’auteure.
J'ai été aussi très intéressée par les anecdotes, l'organisation, le fonctionnement, les obligations, les traditions, les procédures...S.J. Bennett maîtrise bien tout cet environnement.
God save the Queen.
Bal tragique à Windsor est la première enquête d’une série de Cosy Mystery appelée Sa Majesté mène l’enquête avec la vénérable Reine Élisabeth en enquêtrice, écrit par S. J Bennett, dont c’est le premier roman pour adulte publié.
Un meurtre par asphyxie autoérotique, pour une jouissance particulière, au château de Windsor, après un « dine-and-sleep » organisé par la Reine elle-même avait de quoi encanailler mes journées caniculaires que la touffeur de l’après-midi me laissait affalée sur un transat à côté de mon soda glacé préféré !
En effet, à la suite d’une soirée où le jeune Brodski, pianiste et danseur hors pair de nationalité russe, est retrouvé au matin, nu, mort, avec comme le dit le Prince Philipp, « ses bijoux de famille à l’air », le mystère est entier !
Évidemment, à quelques jours de l’arrivée du président Obama en visite officielle, cela fait désordre, même si la version officielle parle de crise cardiaque !
Mais, ce qui inquiète toute la maisonnée du Palais, c’est de confronter la Reine à ce meurtre que les services secrets britanniques ne tardent pas à attribuer à l’équipe de Poutine, comme preuve de son irrespect total des valeurs tacites internationales.
Car Poutine est une brute amoureux absolu du pouvoir. Lui qui avait précipité ses chiens féroces sur une Angela Merkel dont la phobie de ces animaux était connue de tous ne respectait jamais rien ! Alors, pourquoi ne pas infiltrer des agents dormants au sein de la domesticité du palais pour faire passer un message du genre, « à Poutine et pour lui seul, rien d’impossible » !
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/07/22/bennett/
Donner le premier rôle d'une nouvelle série policière "cozy mystery" à la reine d'Angleterre, fallait oser! Et pourtant c'est ce que nous propose (et réussit haut la main) l'auteure anglaise S.J. Bennett.
Dire que je me suis régalée relève de l'euphémisme. Cette lecture m'a divertie de bout en bout même si, au début, j'ai craint un peu de m'y ennuyer. Mais très vite l'histoire, et l'enquête dans laquelle se lance Sa Majesté la reine Elizabeth II avec le soutien de sa secrétaire particulière, Rozie, m'a captivée et j'ai littéralement dévoré ce roman.
Il faut dire que les deux femmes forment un sacré duo. Entre obligations royales et ruses et astuces pour y déroger ou pour le moins essayer d'agir dans la discrétion, l'existence de la reine est loin d'être de tout repos.
J'ai particulièrement apprécié le portrait que nous en dresse l'auteure loin de l'image rigide que j'en avais. Pour un peu on pourrait presque penser que Sa Majesté n'est autre qu'une petite mamie un peu trop curieuse qui aime comprendre au risque de se retrouver dans des situations pour le moins incongrues.
L'histoire en elle-même est très agréable à lire, pique (à son tour) notre curiosité juste ce qu'il faut pour nous donner envie de connaître le fin mot sur le meurtre de ce pianiste russe au lendemain d'un "bal tragique à Winsor".
Hâte de retrouver ce couple d'enquêtrices hors normes au plus tôt.
Un cosy mystery version "Paris-Match"
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Que celui qui n'a jamais entendu parler de la très médiatique reine-mère Elizabeth II lève la main ! Avec plus de 90 ans au compteur, cette souveraine fait parler d'elle à presque tous les niveaux culturels. Ici, elle est représentée en tant que personnage principal, dans la peau d'une enquêtrice-amateur dans son propre chateau, Windsor !
Un polar assez original qui permet de s'immerger dans la haute sphère aristocratique britannique le temps de quelques heures de lecture.
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On sent que l'auteure s'est bien documenté, du plus simple domestique à des dignitaires étrangers. La reconstitution historique est bien travaillée, quelques clichés d'actualité nous ramènent au présent tout en nous laissant une part d'imagination.
Cette enquête policière est bien entendu fictive mais laisse penser que des machinations et autres complots naissent régulièrement dans ce milieu somme toute assez clos. On se souvient du travail acharné et obsessionnel des paparazzis traquant le moindre faux-pas, un détail croustillant et glauque de cette famille royale).
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La trame narrative est classique : un crime, un supposé suicide, un soupçon, la recherche d'indices, des rebondissements, un secret dévoilé.
J'ai bien aimé l'humour british pince-sans-rire, les pensées de la reine avec le "on" si royal pour parler d'elle-même.
Si vous avez apprécié la très bonne série TV The Crown, alors lisez ce premier tome.
C'est frais, original et couronné . What else ?
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Elizabeth II n'est pas la "reine mère", elle est la reine tout court.
La "reine mère" est la mère du souverain en fonction, pour autant qu'elle ait été reine consort.