80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
1542 morts. 6754 blessés dont 2675 grièvement. Une ruine fumante. Un bric-à-brac de tôle et d'acier. Une odeur âcre de soufre et de sang. Le Tour Eiffel était détruite. A la place ne subsistaient plus qu'un amas de débris, un agglomérat de poutres, de planches et de clous, une masse de ferrailles informe s'altérant au contact des flammes qui culminaient au-delà du désastre, donnant l'impression de vouloir rejoindre le ciel pour ne pas succomber à l'enfer. En ce jour de réveillon de l'année 2028, quatre kamikazes islamistes venaient de réussir l'attentat le plus sanglant et le plus spectaculaire que la France n'eût jamais connu et le monde entier découvrait avec sidération l'inénarrable catastrophe. Qui aurait imaginé qu'un jour, le symbole national fût réduit à un tas de cendres? Et qui aurait cru que le réchauffement climatique eût facilité la tragédie? Un jour, le grand public découvrit que cette histoire avait débuté quelques mois plus tôt, dans un petit hôpital psychiatrique de province.
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