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Sur le point de fêter ses cinq ans, Jack a les préoccupations des enfants de son âge. Ou presque. Il ne pense qu'à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l'entoure, comptant sur sa mère pour répondre à ses questions. Celle-ci occupe dans sa vie une place immense, d'autant plus qu'il vit seul avec elle dans la même pièce, depuis sa naissance. Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais la mère fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec lui. Jusqu'au jour où elle comprend qu'elle ne peut pas continuer à entretenir l'illusion d'une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s'enfuir.Room, c'est un sinistre fait divers revisité par Gulliver et par Alice, mais c'est aussi une histoire de survie qui célèbre l'indéfectible pouvoir de l'amour maternel. André Clavel, L'Express.Un roman d'une douceur renversante. Emily Barnett, Les Inrockuptibles.
Ah que ça fait du bien de tomber la tête la première dans un roman ! Voilà plusieurs mois que mon instinct sociable n'avait pas été autant malmené par la lecture. Avec cette envie de répondre à sa famille, à ses amis, ses collègues : "non j'peux pas : je lis".
Envie de larguer le repassage, le sport, le dernier épisode se la série en cours. Envie de manger du tout prêt et de devenir insomniaque pour finir ce livre.
Vous l'aurez compris : ce roman est un coup de coeur. Un coup au coeur aussi.
A ceux qui veulent tenter l'expérience, je préviens juste qu'il faut passer les premières pages un peu...malaisantes. Eh oui, se retrouver dans 9 m² avec une maman séquestrée depuis plusieurs années et son fils qui n'a jamais connu que cette pièce, on y va quand même moins joyeusement que de se plonger dans un récit de voyages. Ce qui est véritablement envoutant, c'est que vous allez vivre l'expérience côté petit garçon. L'écriture sublime vous rapetisse de pas mal de centimètres et vous rajeunit jusqu'à atteindre l'age canonique de 5 ans. La façon dont l'auteure traduit le regard de cet enfant sur le monde intérieur puis extérieur est vraiment prodigieux. Il semble être d'une justesse chirurgicale. Aucune scène bâclée, aucun moment qui sonne faux. Aucun aspect laissé de côté. 360° de précision. de la 4D psychologique.
Je salue aussi l'imagination de l'auteure qui a modelé une maman impressionnante qui, portée par l'amour pour son fils, au lieu de se morfondre de ne pas avoir accès au reste de l'univers, choisi de lui créer l'univers entier dans la chambre où ils sont séquestrés. Elle met en place des jeux, des routines, qui rythment leur quotidien, leur permet d'exister et donnent l'illusion que tout est normal. Rien n'est laissé au hasard. Rien n'est gâché. Alors fatalement après cette miniaturisation de l'espace, la confrontation au dehors donne le vertige.
J'ai été complètement fascinée par cette histoire et le talent de l'auteur pour la raconter. La rendre si réelle.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Un énorme oui. Mon 1er gros coup de coeur sur les 50 romans déjà lus en cette année 2022. Il fait partie de ces livres qu'on n'oublie pas.
Comme chaque été, le challenge des Fouilles Littéraires (cette année intégré à mon challenge annuel Lire main dans la main) m’a aidé à sortir quelques reliques de ma pile à lire tout en sortant de ma zone de confort : les ouvrages que je chine à cinquante centimes en bourses aux livres (me disant que, vu le prix, je peux me permettre de prendre quelques risques en achetant des livres que je n’aurai sans doute pas pris au prix fort, de peur d’être déçue et d’avoir jeté de l’argent par la fenêtre) ont cette fâcheuse tendance à rester indéfiniment sur les étagères des « non-lus », et cette petite impulsion challengesque estivale m’incite à leur donner enfin leur chance … A vrai dire, cette fois-ci, je n’avais pas beaucoup de doutes : ayant déjà vu l’adaptation cinématographique, je savais que ce roman allait me plaire, mais connaissant justement l’histoire et sachant que les romans sont souvent bien plus puissants que les films, j’avais peur d’être un peu trop secouée, bouleversée, chamboulée par le récit. Mais la mise en place d’une lecture commune dans le cadre d’un autre challenge a achevé de me convaincre : cette année, c’était son tour ! J’ai donc pris mes précautions et ai sorti une boite de mouchoirs, prête à dégainer au premier passage émouvant : autant vous dire que j’ai eu le nez fin !
Aujourd’hui, Jack fête ses cinq ans. C’est une journée à la fois exceptionnelle, parce qu’il est grand maintenant (et qu’il va y avoir un gâteau d’anniversaire, mais sans les bougies car Maman n’a pas pensé à en demander au Grand Méchant Nick pour le Cadeau du Dimanche), et parfaitement ordinaire. Car dans la Chambre, le quotidien est immuable : Jack commence toujours par prendre son Doudou-Lait, puis ses 100 céréales en jouant à « Fredonne moi une chanson » avec sa maman, il fait ensuite la vaisselle et se lave les dents, puis vient l’heure de donner de l’eau à Madame Plante et de prendre les vitamines avant d’aller regarder Dora dans la télévision, sans oublier le bain-lessive, l’activité sportive et l’heure de la lecture. Chaque jour, Jack et sa Maman répètent les mêmes routines, les mêmes rituels. Et chaque nuit, Jack dort dans Petit Dressing pour pas que le Grand Méchant Nick le voit. Jack ne sait pas vraiment ce que devient le Grand Méchant Nick quand il va derrière Madame Porte : sans doute va-t-il dans une des planètes de Madame Télé … Mais voici que Maman lui révèle une chose incroyable, impensable, inimaginable : tout ce qu’il y a dans Madame Télé existe pour de vrai. Dehors. Il y a quelque chose en dehors de la Chambre. Et Maman veut à tous prix que Jack et elle aillent dehors. Quoi qu’il en coute ...
Avec toute sa candeur enfantine, Jack, notre petit narrateur, relate son quotidien. Un quotidien qui, au tout premier abord, semble relativement normal … mais au premier abord uniquement. Car au bout d’une ou deux pages seulement, on comprend bien que quelque chose ne tourne absolument pas rond, même si rien ne semble surprendre ou perturber ce petit garçon intelligent et pétillant. On se rend compte qu’à ses yeux, il n’y a rien de plus normal que de vivre depuis toujours dans une petite pièce de dix mètres carrés à peine avec sa Maman. Il faut dire que Jack n’a jamais connu rien d’autre : Jack est né dans cette petite pièce insonorisée, fermée par une porte à code qui ne s’ouvre que tard le soir, quand le petit garçon est bien caché dans Petit Dressing car Maman ne veut pas que le Grand Méchant Nick le voit … Le lecteur ne met pas bien longtemps à comprendre la terrible réalité que Jack ignore complétement, ne met pas bien longtemps à saisir que ce petit garçon est le fruit d’une séquestration et de viols répétés. Et ce qui rend cette situation encore plus horrifiante, c’est justement qu’elle est comme « occultée » par l’apparente douceur et la sérénité qui règnent dans ce huis-clos : toute la violence et la cruauté de cette situation ne transparait jamais directement, puisque la Maman s’est efforcée de préserver l’innocence et la joie de Jack en tissant autour de lui un cocon de rêves et d’amour.
Car voilà la seconde chose que l’on découvre rapidement : pour éviter à son enfant de souffrir de cet enfermement, de cet isolement, la Maman a fait le choix de ne pas lui parler du monde extérieur, de lui laisser croire que tout ce qu’il voit à la télévision n’existe pas réellement, que seule la Chambre et eux deux sont vrais. C’est un choix qui peut surprendre, qui peut même choquer et indigner (et d’ailleurs, lorsqu’ils finiront par être délivrés, ils seront bien nombreux, les « gens bienpensants » à la juger et la critiquer) … mais en s’efforçant d’être ouvert et bienveillant, on ne peut que louer la volonté de cette toute seule femme de protéger ce tout petit garçon insouciant. A quoi bon le faire souffrir en lui agitant devant le nez tout ce qu’il ne pourra jamais voir, toucher, avoir ? Elle s’efforce au contraire de le rendre heureux, de lui offrir la vie la plus joyeuse et épanouissante possible malgré la frugalité de leur existence, tout comme elle veille le plus farouchement possible sur sa santé : vitamines tous les matins, brossage de dents, activités physiques, alimentation équilibrée … Comment ne pas être admiratif face au courage et à la débrouillardise de cette jeune femme qui n’a jamais pu compter sur les conseils de pédiatre ou de sa propre mère pour savoir comment s’occuper d’un enfant et qui n’a jamais baissé les bras ?
Arrive cependant un jour où ce drôle d’équilibre semble brisé : Jack grandit, il se pose de plus en plus de questions auxquelles elle ne sait plus comment répondre et qui font renaitre en elle la soif de liberté (où va le Grand Méchant Nick ? où est-ce qu’il trouve les tomates et les médicaments ? et comment ça se fait que les vitamines qui existent soient aussi dans Madame Télé ?). Et voici que, du jour au lendemain, elle déconstruit tout ce qu’elle a construit, elle s’efforce de faire comprendre et croire à Jack qu’il existe autre chose que la Chambre, qu’il y a un Dehors, avec tout ce qu’il voit dans Madame Télé. De plus en plus fébrile, elle le convainc qu’ils doivent, absolument, aller Dehors, et qu’il doit être courageux pour les sauver tous les deux. Pauvre petit Jack, complétement perdu, mais qui continue à faire aveuglément confiance à sa maman, même s’il ne comprend pas tout, même s’il ne comprend en réalité plus rien, même si sa Maman adorée l’oblige à faire des choses nouvelles, difficiles, étranges, angoissantes … Commence alors le moment le plus palpitant et effrayant de tout le roman : j’étais tellement effrayée pour ce pauvre petit Jack, lui-même terrifié par l’inconnu et par cette mission dont il ne saisit pas encore parfaitement les enjeux, et également pour la Maman, restée seule dans la Chambre à la merci de leur ravisseur … Je grelottais d’effroi alors qu’il faisait atrocement chaud dehors !
Mais le « pire » reste finalement à venir … Car aussi surprenant que cela puisse paraitre, cette libération est loin d’être facile à vivre. Jack est absolument terrifié par le Dehors : tout est trop bruyant, trop mouvementé, trop lumineux, trop nouveau. Il ne souhaite plus qu’une seule chose : retrouver la Chambre, avec Madame Couette (toute râpée mais apaisante) et Petit Dressing (tout petit mais rassurant). Retrouver ses routines, ses rituels, ses vêtements, sa cuillère … et surtout sa Maman. Sa Maman rien qu’à lui, qu’il n’a pas besoin de partager avec les médecins et les journalistes et « mamie », sa Maman qui s’occupe tout le temps de lui, qui prend soin de lui, qui joue avec lui, qui dort avec lui … J’ai eu énormément de peine pour ce pauvre petit Jack, que tout le monde voit comme un petit miraculé, pour qui tout le monde se réjouit, mais qui se languit plus que tout de sa vie d’avant. Mais j’ai également eu de la peine pour sa Maman : certes, si on s’arrête au regard de Jack, on a envie de la secouer, pour lui ordonner de continuer à prendre soin de ce petit garçon qui compte sur elle, qui a besoin d’elle … mais on discerne son profond mal-être, alors on a finalement envie de la prendre dans nos bras pour la consoler, lui dire que tout ira bien, la rassurer, lui dire de ne pas prêter attention aux jugements et critiques qui l’assaillent (j’ai eu envie de baffer la Mamie qui s’offusque car elle allaite encore Jack à cinq ans, comme si c’était le truc le plus important). Difficile de reprendre le cours de sa vie après une parenthèse aussi traumatisante …
En bref, je vais m’arrêter là car cette chronique est déjà outrageusement longue, mais vous l’aurez bien compris : c’est un roman tout simplement poignant, bouleversant, déchirant, saisissant, qui m'a vraiment secouée et émue aux larmes. C’est une histoire douce-amère, tantôt pleine de tendresse, de poésie, tantôt pleine de dureté, de rudesse. A travers le regard innocent d’un petit garçon qui ne connait rien du monde, nous découvrons justement toute l’absurdité et la cruauté de notre monde, où tout « coûte toujours des sous », même les tickets de loterie qu’on jette immédiatement à la poubelle, où les gens sont « presque toujours stressés et n’ont pas le temps », où les parents « disent à leurs enfants qu’ils sont superbes et très mignons mais n’ont pas vraiment envie de jouer avec eux » … Où chacun se croit libre mais est en réalité enfermé dans une infinité de normes parfois ridicules et de pressions sociales qui empêche d’être pleinement soi-même. Où personne n’est jamais content de ce qu’il a, même quand il a absolument tout. Vraiment, l’autrice a réussi un coup de maitre : s’appuyer sur le regard pur d’un petit garçon pour nous conter une histoire absolument frappante qui ne peut pas laisser indifférent, tout en nous invitant justement à changer, peut-être, de regard sur notre monde et notre vie. C’est un roman qui m’a beaucoup fait pleuré, mais bon sang ce qu’il est beau, d’une justesse et d’une puissance incroyables !
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2021/10/room-emma-donoghue.html
Attention, ceci n'est pas un roman comme les autres!
On ne l'offrira pas comme un roman d'été soluble dans le lait solaire!
Ne rien dire, non ,ne rien dire au risque de tout divulgâcher!
Jack, cinq ans et sa mère! Inoubliables !
Tout est narré par ce garçon, c'est sa vision, c'est son interprétation!
Emma Donoghue est une magicienne traitant ce faits divers sordide avec une humanité renversante.
Coup de poing littéraire assuré!
Comment vous parler de ce livre et vous donner envie de plonger illico dans sa lecture sans trop vous en dévoiler si par chance vous n’avez pas encore lu quelque chose à son propos ?
L’histoire est racontée par un petit garçon de cinq ans, Jack, avec ses mots irrésistibles de drôlerie, inventés pour nombre d’entre eux ou simplement traduction enfantine de mots compliqués mais tellement plus parlants dans sa version à lui. Sa Maman est le centre de son univers, univers dont on comprend très vite qu’il se résume à la Chambre dont il n’est jamais sorti, où tout est personnalisé, Monsieur Lit, Madame table et Petit dressing où Jack va dormir chaque nuit quand arrive Grand méchant Nick...Sa vie avec sa Maman est très codifiée, très ritualisée mais aussi pleine de fantaisie et de joie de vivre. Jack est un petit garçon très intelligent dont vous vous souviendrez longtemps...
De sa maman aussi, vous vous souviendrez, très jeune mère courage qui trouve en elle des ressources incroyables pour élever ce petit garçon et lui construire une vie la plus normale possible: des temps de lecture, d’apprentissage, de jeux, de repas, de corvées, de tendresse infinie... Au delà de l’histoire forte, dérangeante, bouleversante, magnifique malgré ce qui se cache derrière, ce livre pose plein de questions sur la liberté, la maternité, la relation fusionnelle mère-enfant...
A lire absolument...
L'approche de ce livre est spéciale, à travers les mots d'un enfant réduit à vivre avec une seule personne dans une seule pièce. Cette histoire m'a profondément mise mal à l'aise et pourtant je l'ai adorée. J'en ai fait trois nuits de rêves agités... le temps de finir le livre que j'avais du mal à poser
Un monde réduit vu au travers des yeux d'un enfant
Room, écrit du regard d'un enfant de 5 ans, ne m'a pas instantanément plu. Les quelques premières pages ne m'ont pas tout de suite captivée, le style étant assez particulier. En effet, lire dans les pensées d'un jeune enfant est assez déstabilisant. Malgré tout, j'ai rapidement été happée par l'histoire, par cet univers où sont forcés de vivre Jack et sa maman. Je parle bien là d'univers puisqu'effectivement peu de choses ressemblent réellement au 'vrai' monde dans lequel nous vivons. L'espace est réduit, les possibilités d'y vivre pleinement le sont aussi. Pourtant l'imagination et la vie sont bien présents. C'est un nouveau monde qui nous apparaît, qui à la fois fascine et effraie. Et dans ce monde vivent deux personnages si attachants qu'il en devient cruel de les voir enfermés.
Lorsque la survie et la sécurité se mêlent
La maman, qui connaît désormais deux mondes (le nôtre, qui était le sien ; et celui qu'elle s'efforce de bâtir pour son fils), fait au mieux pour ne pas bercer d'illusions Jack. Lui, vogue dans son monde fait sur-mesure, et pose son regard d'enfant sur chaque chose, chaque coin de la pièce. De par ses yeux d'enfant qui ne connaît qu'une infime partie du monde, j'ai été tout bonnement bouleversée. Je me suis sentie comme piégée par mon incapacité à pouvoir leur porter secours. Subsiste en outre une barrière entre la maman, qui sait ce qui est mieux pour son fils, qu'elle se doit de sortir de la Chambre pour leur survie mutuelle ; et Jack, qui comprend la détresse de sa maman, mais qui au fond ne veut pas quitter la pièce, le seul univers dont il a connaissance.
Une véritable pépite
Bien plus que la tentative d'une fuite, d'un échappatoire, Emma Donoghue nous livre deux personnages criants de réalisme et de sincérité face à leur situation particulière.
Sans vous en dire plus pour ne pas vous spoiler toute l'histoire – en plus parties d'ailleurs ce qui m'a d'abord interpellée et ce qui s'est avéré plus que judicieux voir nécessaire – je vous invite très vivement à découvrir et à vous imprégner de cette petite perle, qui m'a littéralement mis une claque.
Basé sur l'affaire Josef Fritzl, du nom de cet électricien fou qui, en Autriche, séquestra sa propre fille pendant 25 ans avec qui elle l'a eut sept enfants et à partir de cette histoire l'auteur mit sa pointe d'imagination .
C'est jack 5 ans qui nous raconte son histoire, leurs histoires tout d'abord quand ils sont emprisonnés, puis quand ils cherchent à s’échapper et quand ils sont à l’extérieur ... je mettrai un gros point positif sur ce livre la façon dont est raconté l'histoire c'est très poétique mais c'est ce qui fera aussi son principal défaut du coup cela rends les choses moins dramatiques et la fin pour moi fut sans surprise.
Le style narratif m'a quelque peu déroutée au début de ma lecture. Cela n'a pas duré bien longtemps, je me suis rapidement habituée à cette narration qui s'avère finalement convaincante. A travers ce regard enfantin, l'auteur apporte une touche originale qui porte idéalement l'histoire des protagonistes, tout en lui apportant une certaine douceur.
Lorsque l'on commence à comprendre la situation, il devient difficile de lâcher Jack et sa mère. Que vont-ils devenir ? Vont-ils s'en sortir ? Le thème de la séquestration me semble être abordé avec réalisme. L'auteur démontre un talent certain, les pages se dévorent !
Un fait divers sordide relaté via une histoire touchante, captivante et pleine d'espoir.
http://www.faimdelire.com/2016/08/room-emma-donoghue.html
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