80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On s'est habitué à lire à quel point l'art peut changer le monde, ouvrir de nouveaux points de vue, marquer et surprendre en montrant l'inconcevable et le nouveau. Cette lecture porte inscrite en elle l'expectative que le monde aurait une autre apparence, qu'il serait corrigé pour ainsi dire par une conception de l'art en mesure tout au moins de maintenir vivante l'idée qu'un changement est possible. L'époque au cours de laquelle Ronald Kodritsch s'est tourné vers l'art, a décidé de devenir lui-même artiste, était caractérisée par une crise de cette même conception de l'art, portée par un scepticisme post-moderne envers la prétention du progrès et de l'art à améliorer le monde. En ce sens, le disparate fournit les coordonnées du contexte culturel à partir duquel et dans lequel la pratique artistique de Ronald Kodritsch s'est dévelop pée. Et si l'on examine le large spectre des genres et médias différents associés à l'artiste, c'est la peinture qui semble incarner l'essentiel de son métier. Précisément la peinture, alors même qu'elle n'a cessé d'être déclarée morte par les revendica - tions turbulentes de nouveauté, c'est elle qui offre paradoxalement la possibilité de s'accrocher à la conception d'un bon tableau ou d'une bonne peinture. Les références dans l'oeuvre de Kodritsch traversent l'histoire de l'art, de la peinture (de paysages) roman - tique à l'histoire de l'abstraction et l'expressionisme abstrait, de Kippenberger & Co. jusqu'aux tendances actuelles.
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