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Pendant des siècles, sous la République, la cité des Romains se résuma parfaitement en quatre lettres : S(enatus) P(opulus) Q(ue) R(omanus). Tout était dit à l'exception de l'émergence officielle de l'ordre équestre, aux environs de notre ère, entre le sénat et le peuple. Toutefois, par une mutation insidieuse, Auguste imposa un nouveau système politique, sans autre nom que celui qui procédait de cette situation du premier des Romains (princeps Romanorum) à qui était concédé de fait un rang de chef d'État. Désireux d'avoir pour eux la durée, d'imposer le Principat, lui-même et ses successeurs n'eurent d'autre choix que d'appliquer leur sollicitude à la Ville et à ses habitants. Ceux-ci furent nourris (le pain), fêtés, amusés (le cirque), tandis que celle-là, sans cesse embellie, devenait l'écrin du nouveau régime et la capitale du monde. La réussite aurait pu être totale sans la menace extérieure, notamment sur le Danube, sans un déséquilibre économique et financier inquiétant en faveur d'une Rome parfois parasitaire, enfin sans la personnalité de certains principes qui, voulant être des dieux sur cette terre, concentrèrent les regards sur leur personne devenue le centre du monde. Le risque était là. Il tendait à faire de Rome une ville parmi d'autres.
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