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À la charnière des années 60-70, coincé entre Anquetil et le jeune Merckx, Roger Pingeon fut le rival de Poulidor, Gimondi, Janssen, Aimar et Ocana, entre autres. Un champion à panache, porté par son tempérament offensif mais souvent découragé car trop accablé par la malchance et les ennuis de santé. Il gagna le Tour de France 1967 et la Vuelta 1969 et fut encore, cette année-là, le dauphin à Paris du « Cannibale » belge qui avait commencé à étendre sa domination sur le cyclisme mondial.
Comme une étoile filante, il n'aura brillé que quelques saisons. Il fut toutefois un champion authentique, différent, à la personnalité forte, construite dans la difficulté. Son caractère sans concession fut à l'origine de sautes d'humeur spectaculaires et imprévisibles, souvent incomprises et mal interprétées par la presse de l'époque.
Aujourd'hui, Roger Pingeon a des choses à dire, des révélations à faire. Sur sa carrière, ses déboires et aussi sur l'évolution du sport cycliste et du Tour de France. Parce que treize ans après le scandale Festina, des questions restent en suspens. S'il ne fait plus partie « du circuit », il n'en reste pas moins un observateur avisé, avec un sens critique aigu et des réflexions qui s'éloignent du discours officiel. Il dérange, comme à l'époque de sa gloire.
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