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Monographie de référence (l'ouvrage le plus exhaustif à ce jour sur Robert Overby, avec une abondante iconographie, trois essais, une conversation à trois voix et une chronologie complète) : une vue d'ensemble d'une oeuvre parmi les plus secrètes de l'art américain d'après-guerre, dont la diversité, l'aura et l'influence actuelles sont inversement proportionnelles à sa visibilité du vivant d'Overby.
Publié à l'occasion de la première exposition rétrospective de Robert Overby en Europe, organisée conjointement par quatre institutions en 2014-2015 : Centre d'Art Contemporain (Genève), GAMeC (Bergame), Bergen Kunsthall et Le Consortium (Dijon).
Robert Overby (1935-1993) a produit une oeuvre éclectique qui a rarement fait l'objet d'expositions de son vivant. Bien qu'ayant employé une grande diversité de médiums et ayant abordé divers sujets, Overby n'a cessé d'opérer des retours à la figure humaine. Ses sculptures en polyuréthane et ses moulages en latex ont marqué l'histoire des expérimentations artistiques des années 1960-1970 et partagent des liens conceptuels cruciaux avec certains des développements les plus importants qui eurent lieu dans les mouvements de l'art processuel, de l'Antiforme et du post-minimalisme.
Robert Overby est né à Harvey dans l'Illinois et, pour la majeure partie de sa vie, travaille à Los Angeles. Alors qu'il rencontre le succès en tant que graphiste - il crée notamment le logo Toyota, toujours en usage aujourd'hui -, Overby entame en 1969 sa production artistique, et développe un impressionnant ensemble d'oeuvres caractérisées par une constante expérimentation des matériaux et des procédés. Ses premières oeuvres les plus emblématiques sont des moules d'éléments architecturaux - portes, fenêtres, façades - en plastique, latex et béton; des pièces qui se situent entre la sculpture, la peinture et l'installation, et qui révèlent une approche conceptuelle des conséquences matérielles du temps qui passe.
Les oeuvres produites entre 1969 et 1973, période cruciale d'intense productivité documentée dans le livre d'artiste 336 to 1. August 1973 - July 1969, illustrent la réflexion très personnelle de l'artiste sur les productions artistiques récentes et concurrentes, notamment les sculptures molles de Claes Oldenburg et les expérimentations post-minimalistes sur la perception des surfaces. Le travail d'Overby se distingue néanmoins rapidement de ces pratiques et évolue vers une approche plus psychologique et narrative, qui appréhende l'architecture et l'espace domestique comme une extension de la dégénérescence corporelle, et que l'artiste nomme « Baroque Minimalism ». C'est peut être sa préoccupation avec la nature physique de la mémoire qui font de son travail une oeuvre si pertinente dans le contexte de l'art des années 1990 et celui d'artistes plus tardifs comme Rachel Whiteread, Kai Althoff et Seth Price, pour n'en citer que quelques-uns.
En 1973, la peinture devient un médium central pour Overby. L'artiste produit une série d'oeuvres figuratives qui explore la représentation du corps humain comme un site où l'identité est transformée, exprimée de manière théâtrale et dissimulée. De tailles et de styles différents, sa production picturale comprend à la fois des oeuvres intimes et délicates dans lesquelles les éléments figuratifs se mêlent à l'abstraction, et des pièces exubérantes et provocantes qui font références à la culture populaire, la sexualité et le consumérisme.
Une exposition rétrospective lui a été consacrée au UCLA Hammer Museum. Ses travaux ont intégré les collections des plus grandes institutions américaines Art Institute of Chicago, Whitney Museum of American Art, Museum of Contemporary Art, Los Angeles, San Francisco Museum of Modern Art, Los Angeles County Museum, Museum of Modern Art, New York...
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