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Rirkrit Tiravanija ; une rétrospective ; tomorrow is another fine day

Couverture du livre « Rirkrit Tiravanija ; une rétrospective ; tomorrow is another fine day » de Tiravanija Rikrit aux éditions Paris-musees
Résumé:

Depuis le début des années 90, Rirkrit Tiravanija (Buenos Aires, 1961) est la grande figure d'un art qui, prenant appui sur le réel, réclame la participation active du spectateur. Pour sa première exposition rétrospective à Paris, cet artiste d'origine thaïlandaise, qui vit et travaille entre... Voir plus

Depuis le début des années 90, Rirkrit Tiravanija (Buenos Aires, 1961) est la grande figure d'un art qui, prenant appui sur le réel, réclame la participation active du spectateur. Pour sa première exposition rétrospective à Paris, cet artiste d'origine thaïlandaise, qui vit et travaille entre Berlin, New York et Chang Mai, invite les visiteurs à entreprendre une traversée de son oeuvre.
Cet artiste profondément nomade crée ses installations sur le lieu de l'exposition renouvelant le genre de la performance à travers le quotidien Untitled 1991 (blind) notamment avec ses rituels des repas Untitled 1989 ( ); Untitled 1990 (pad thai); Untitled 1992 (free) ; .
Sa démarche manifeste, par ailleurs, une relation étroite à l'architecture Untitled 1997 (playtime), comme espace de pensée, d'action et de discussion : reconstitution d'un supermarché au Migros Museum de Zürich, réplique de son appartement de New York ouvert au public 24h/24 à la Kunstverein de Cologne Untitled 1996 (tomorrow is another day), de la maison de l'architecte Rudolph Schindler de Los Angeles à la Sécession de Vienne Untitled 2002 (he promised), d'une salle de répétitions de musiciens au Whitney Museum Untitled 1996 (rehearsal studio n.6).
Ici, Rirkrit Tiravanija a choisi de développer un concept expérimental en revisitant ses anciennes oeuvres sans recourir à la présentation des objets eux-mêmes.
Il transpose grandeur nature l'espace de l'ARC, où il a déjà exposé (Migrateurs, 1993), tel qu'il existe au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris (hors les murs depuis janvier 2004) dans la nef du Couvent des Cordeliers.
L'artiste a invité l'écrivain américain de science-fiction Bruce Sterling et l'artiste français Philippe Parreno à concevoir avec lui différents scenarios. Il s'agit de créer un univers mental ouvrant différents champs de possibles.
Ses oeuvres et installations de 1989 à 2002 seront ainsi évoquées par trois voix fantomatiques qui, par leur pouvoir de suggestion, sollicitent autant la mémoire que l'imagination.
Le visiteur pourra suivre au choix trois types de visites : soit un guide-conférencier reprenant le récit autobiographique de Rirkrit Tiravanija, soit un comédien (casting sous la direction du réalisateur et producteur français Charles de Meaux) récitant un texte de Philippe Parreno, soit l'enregistrement du texte de Bruce Sterling, diffusé en permanence dans l'espace.

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