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Des dizaines de millions de combattants ont été tués ou blessés dans les combats du vingtième siècle. Les victimes civiles, encore plus nombreuses, ont payé le prix fort de la totalisation des conflits. Fragilisés par la perte d'un être proche, par l'expérience de l'exil ou par la destruction de leur environnement, la quasi-totalité des contemporains ont vécu la guerre comme l'événement majeur de leur vie. Parfois leur espace intime avait été pris pour cible : maisons saccagées, souvenirs matériels détruits, paysages familiers rendus méconnaissables. Souvent leur corps meurtri ou affaibli trahissait la violence de l'épreuve qu'ils venaient de traverser. Au sortir de la guerre, chacun dut reconstruire, renouer tant bien que mal avec le quotidien, vivre avec les séquelles laissées par les combats et l'absence des disparus. Revenir à l'avant-guerre était impossible. Il fallut faire son deuil de tout ce que le conflit avait détruit et des rapports humains qu'il avait altérés. Faire son deuil aussi du temps exceptionnel de la guerre, de son rythme accéléré, et consentir, parfois à contrecoeur, à une forme de normalisation. Cette histoire du retour à l'intime restait à écrire. Une équipe d'historiens français, allemands et américains, réunie sous la direction de Bruno Cabanes, professeur associé à l'Université Yale (Etats-Unis) et de Guillaume Piketty, directeur de recherches au Centre d'histoire de Sciences Po Paris, renouvelle l'analyse des sorties de guerre, en étudiant la reconstruction des vies ordinaires, notamment au lendemain de la Première et de la Seconde Guerre mondiale.
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