80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En Pays d'Auge, les églises rurales, même les plus humbles, les plus isolées, conservent à peu près intact leur décor intérieur des XVIIe et XVIIIe siècle, et possèdent un, et souvent trois retables, chefs-d'oeuvre des artistes et artisans du pays. Architectes, menuisiers, ébénistes, sculpteurs, peintres et doreurs travaillent ensemble à la réalisation du retable, la pièce maîtresse du nouveau mobilier mis en place par la Contre-Réforme (nom donné à la réforme de l'Église catholique issue du Concile de Trente). À l'image des arcs de triomphe romains, le retable est une architecture triomphale élevée au fond du choeur pour célébrer la Résurrection. C'est un système d'images cohérent, organisé autour du Christ présent sur l'autel, ressuscité et glorifié. Les premiers retables baroques apparaissent vers 1650. Ce sont les retables les plus nombreux et les plus caractéristiques avec des colonnes torses, des anges en équilibre sur les frontons coupés, une niche terminale et un décor exubérant. Au XVIIIe siècle, il en est d'autres, plus raffinés qui imitent les lambris et le décor rocaille des demeures princières. Certains retables sont d'une grande originalité. Quarante-neuf retables sont réunis et photographiés pour la première fois dans cet ouvrage qui les décrit en détail, montrant la richesse et la diversité de ce patrimoine artistique et spirituel lié à l'histoire et à la vie de chaque paroisse. La carte et la présentation par ordre alphabétique des communes en font un guide pratique à utiliser.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année