Cette année, lecteurs.com est partenaire du Festival International "Quais du Polar" qui se déroule du 4 au 6 avri à Lyon. Evénement incontournable, lieu de rencontre des maîtres du genre avec notamment James Ellroy.
Par une nuit d'orage, dans l'un des derniers hôpitaux militaires de la Côte atlantique, un interne disparaît après qu'un de ses patients a été sauvagement assassiné. Bouleversé par la disparition de son confrère, Tom Castille se lance sur ses traces en même temps que les gendarmes. Bientôt il découvre une chose troublante. Dans cet hôpital, un ancien monastère construit par les Augustins mille ans plus tôt, d'autres disparitions ont eu lieu, dans des circonstances semblables... La route du Dr Castille croise celle de Sophie, une femme au comportement étrange, et celle d'un flic au physique de rugbyman. Ensemble, ils repoussent les limites du possible et remontent dix ans, trente ans, deux cents ans en arrière pour découvrir le secret des mystérieux ressacs du passé. Parce que c'est là que se trouve la clé, préservée par la roche et l'océan. Parce que ici plus que nulle part ailleurs, personne n'échappe à son destin. Il vous attend, vous guette et finit toujours par vous rattraper...
Cette année, lecteurs.com est partenaire du Festival International "Quais du Polar" qui se déroule du 4 au 6 avri à Lyon. Evénement incontournable, lieu de rencontre des maîtres du genre avec notamment James Ellroy.
Les Explorateurs du polar ont rendu leur verdict et Les larmes de Pancrace de Mallock (Fleuve noir) arrive en tête !
Un hôpital militaire isolé au bord des falaises du pays basque, une tempête incroyable, une légende et des meurtres. Voila pour planter le décor de ce thriller implacable et drôlement futé !
L'ambiance est sinistre, glauque, fortement imprégnée par le déluge qui fait écho à la fresque de l'Apocalypse peinte dans le grand hall de l'hôpital et les personnages deviennent vite potentiellement suspects, détournant des preuves, cachant des indices aux gendarmes.
Des personnages travaillés, convaincants avec une mention particulière pour Tom Castille, l'interne, qui enquête de son côté.
L'intrigue est suffisamment embrouillée pour semer le lecteur sur de fausses pistes mais le dénouement donne tout son sens à cette affaire.
Avec une narration tonique et ciselée, le thriller gagne en intensité et se révèle être un page turner très efficace ! Surtout pour un premier roman !
Un autre polar signé de l'auteur est paru chez Fleuve Noir, Malgré elle, dont j'ai hâte de lire l'histoire
Ce polar m'a laissé sur ma fin. Pourtant le démarrage de l'intrigue est intéressante. Le lieu, un hôpital militaire sur la côte basque a été par le passé un ancien monastère où d'étranges disparitions ont eu lieu. L'histoire démarre alors qu'un assassinat est perpétré et un interne disparait. Le décors est planté et laisse présager une intrigue haletante et sombre. Un interne prend le fil de l'enquête et là je trouve que l'histoire devient cousue de fils blancs. Un jeune médecin qui fait avancer l'enquête facilement et sans être inquiété par les gendarmes dans ses prises d'initiative. La fin est en plus plutôt attendue et décevante. Gageons que l'auteur a fait ses armes sur ce premier roman intéressant mais perfectible.
Un premier livre pas trop mal ficelé mais il y a tout de même pas mal de chemin à faire pour écrire des best-sellers... cette aventure dans un hôpital militaire du sud-ouest de la France est certes originale, ces médecins de garde qui se transforment en enquêteurs, comme Tom Castille (mais où diantre l'auteur est il allé chercher un tel nom?) sont une idée comme une autre... Mais on ne comprend pas très bien déjà au début qu'il s'agit d'un hôpital militaire, et d'ailleurs cela n'ajoute pas grand chose à l'intrigue, AUX intrigues devrais-je dire puisque le dénouement nous montre deux histoires parallèles (à mon humble avis, celle des deux frères aurait suffi)... Et surtout il est si peu vraisemblable qu'un médecin stagiaire se lance dans des enquêtes policières alors que personne n'est plus disponible pour garder l'établissement... Bref un bouquin sympa écrit à la façon d'un Enyid Blyton pour adultes, mais qui se laisse lire avec plaisir tout de même. Avec un peu de maturité, David-James Kennedy peut devenir un auteur de polars attrayant.
L’écriture d’un roman, de surcroît un roman policier, un roman noir, un thriller… est chose compliquée, même si d’aucuns, quelques esprits chagrins sans doute, rejettent à demi-mot cette littérature de genre alors même qu’ils la dévorent dans le secret de chambres obscures.
Dans ce genre d’exercice, le romancier ressemble au cycliste qui entame l’ascension d’un col hors-catégorie. De faux-plats montants, avalés d’un coup de pédale rageur, aux premiers lacets aux pourcentages de dénivelés impressionnants, l’écrivain tente de reprendre son souffle, de garder le rythme, de rassembler ses forces… car le sommet est encore loin. Au milieu d’un décor idyllique, il est seul et s’accroche à chaque centimètre parcouru comme à une bouée. Il oublie parfois qu’il zigzague dangereusement au milieu de la chaussée, tout près parfois de s’affaler sur le talus pierreux ou le précipice vertigineux, conscient qu’à ce moment précis, il devra choisir entre remonter sur son vélo, continuer à pied ou redescendre en roue libre, vaguement déçu peut-être mais imaginant déjà le travail qu’il devra fournir avant de retenter l’aventure.
David-James Kennedy me fait penser à ce cycliste, pas celui qui, trop las, cuisses durcies par l’effort, décide de rebrousser chemin, mais plutôt à celui qui, contre « vents et marées », dans le « ressac » incessant des coups de pédales, naviguant tantôt à droite, tantôt à gauche, tentant de retrouver à chaque mot un second souffle, s’évertue malgré tout à atteindre le col, exsangue, bouche grande ouverte en quête d’oxygène, ressassant sans fin les raisons qui l’ont amené à en arriver là… seul.
Pourtant, tout avait bien commencé : une géographie des lieux – important la géographie dans le polar – tout en tension, soutenue par une météo idoine, une situation de départ d’une violence contrôlée et prometteuse… Les ingrédients sont là et on se rassure, et on se prend à ronronner, et on s’enfonce un peu plus dans son fauteuil, le sourire aux lèvres en se disant que oui, d’accord, on l’accompagne en toute confiance… Mais voilà, rapidement, dès les premiers lacets, l’auteur se met à errer, ne parvient pas à tenir le cap… et nous avec lui.
Si « Ressacs » parvient à emmener le lecteur sur un territoire à conquérir, il peine à nous donner les outils appropriés à cette conquête… mauvaises routes, vélo peu adapté, préparation physique inexistante… Pourquoi ? Sans doute la faute à un oubli flagrant : il n’est pas d’aventures, fût-elle de nature à nous faire frissonner, sans compagnons de voyage fiables, costauds, durs au mal.
Car sans véritables personnages, sans part belle faite à l’Humain, pas d’histoire ou si peu.
Il faut alors recourir, à la manière des feuilletonistes d’un autre siècle, au « résumé des épisodes précédents », fastidieux, aux situations sans fil conducteur et personne pour les endosser, agaçant, aux poncifs usités dans de mauvais téléfilms « à la française », n’en jetez plus…
Et nous, pauvres lecteurs désappointés, nous relâchons la pression sur nos pédales et laissons partir l’auteur, seul, vers une destination qui, à regret, nous indiffère.
Mais malgré tout, membre du « Club des incorrigibles optimistes », gageons qu’il ne s’agit ici que d’une première tentative, d’un essai, un test grandeur nature et que, mieux armé, David–James Kennedy nous prouvera bientôt qu’il est capable, comme d’autres, de franchir le col haut la main… Et nous lecteur, d’applaudir le bel ouvrage !
***
Sur son piton rocheux battu par les vagues de l'Atlantique, l'hôpital militaire Saint-Augustin semble un lieu mystérieux mais préservé de l'agitation des services hospitaliers. Trois jeunes internes y effectuent un stage, au calme, loin de leurs familles. Seuls civils parmi les militaires, ils se sont rapprochés et une solide amitié les unit. Aussi, quand JC d'Orgeix est porté disparu par une nuit de tempête où il était de garde, Tom Castille est bouleversé. Certes, JC s'était refermé sur lui-même ces dernières semaines mais de là à disparaître...Le mystère s'épaissit encore quand le lieutenant Bost et ses hommes de la Gendarmerie de Bayonne investissent le domaine dès l'aube, avant même que l'hôpital n'ait eu le temps de donner l'alerte. Tom s'interroge : Qu'est-il arrivé à JC ce soir là ? Que s'est-il passé avec son dernier patient, décédé dans des conditions douteuses ? Le jeune interne décide de se lancer à la recherche de son ami, levant ainsi le voile sur les mystères qui entourent Saint-Augustin.
Le Pays basque sauvage, noyé sous des trompes d'eau, fouetté par l'océan, un hôpital isolé, un inquiétant étage dédié aux malades psychiatriques, des meurtres récents liés à des morts plus anciennes, une malédiction lancée par des moines en colère, tous les ingrédients sont là pour créer une ambiance glauque et oppressante. Dans cette atmosphère lourde de mystère, c'est un médecin qui enquête, plus ou moins aux côtés d'un lieutenant de gendarmerie. Les deux sont obstinés et décidés à découvrir la source des meurtres et leur collaboration est facilitée par l'ouverture d'esprit du militaire qui accepte d'être aidé sans râler ou menacer, et l'intelligence de l'interne qui
prend des risques calculés et ne fait pas de rétention d'informations. Pour son premier roman, David-James KENNEDY a réussi un page-turner au suspens haletant qui conduit le lecteur dans les méandres d'une intrigue alambiquée à souhait où se côtoient un médecin fou, des femmes amoureuses, des internes prompts à mourir et comme un pâle rayon de soleil au milieu de toute cette noirceur une femme étrange, belle à se damner, fragile mais toujours debout.
Pour en savoir plus, il faudra lire Ressacs, sans hésiter à se laisser ballotter par les flots incessants de l'Atlantique.
Avec l’aide du lieutenant Marc Bost, le jeune docteur Tom Castille enquête sur la disparition de son confrère Jean-Christophe, disparu comme par enchantement par une nuit d’orage, dans un hôpital psychiatrique militaire. Il découvre ainsi l’existence d’un monastère qui fut le théâtre d’autres disparitions, deux cents ans plus tôt et nous invite à de nombreux rebondissements dans un contexte qui mêle habilement mystère et suspense.
David-James KENNEDY est d’ascendance irlandaise et avec un tel nom, il ne passera pas inaperçu. Il vit et travaille à Lille, en qualité de pharmacien, ce qui justifie que son roman prenne racine en secteur médical. Il a été parrainé par Franck Thilliez, ce qui n’est pas rien. Voilà un nouvel auteur de roman noir à l’inspiration percutante et qui en plus nous propose une écriture de belle facture, ce qui n’est pas négligeable. On sent que le texte est travaillé, qu’il y a derrière tout cela de la documentation, un besoin de donner au lecteur ce qu’il attend pour aller plus loin et frémir autant de peur que de bonheur. Un polar agréable et intéressant avec de nombreux volets en mille-feuilles qui présentent des situations imprévues tout en décrivant finement les tensions des gardes et les manipulations des médecins apprentis sorciers.
Comme dans le roman de Françoise GUERIN, on retrouve les volontés mafieuses de tester de nouveaux traitements sur des patients en secteur psychiatrique, thème décidément récurrent. A cela s’ajoutent des promenades sous la pluie, entre Pyrénées et Océan, lieu propice aux tempêtes, avec une belle description des paysages déchaînés, cruels et fous comme le cœur des hommes.
Un premier roman parfaitement maîtrisé et une ambiance qui fait froid dans le dos malgré quelques lourdeurs (peut-être censées brouiller les pistes), mais sans aucun doute une recherche de vérité sans faille, une obstination à trouver des réponses inscrites dans les pierres et un personnage central tout à fait charmant.
Une ambiance de pluie et de tempête sur la côte Basque frappée par les orages. Un hôpital militaire pour le moins mystérieux et sombre. Un jeune interne, JC D’Orgeix, qui disparait après avoir essayé de réanimer un accidenté de la route sur lequel il a constaté quelque chose d’inexplicable, sans pour autant l’exprimer. Des gendarmes qui enquêtent avant même que cette disparition ne soit avérée. Voilà un décor bien planté pour tenir en haleine les lecteurs de ce premier roman.
JC D’orgeix disparait juste après cette curieuse séance de réanimation. Le lendemain matin, Tom Castille, autre interne et ami de JC D’orgeix va mener l’enquête bien malgré lui. Les faits se succèdent, Castille va rencontrer une femme très belle mais terriblement énigmatique, bizarre, « je suis déjà morte » va-t-elle-même lui dire lors de leur première rencontre, de quoi glacer le sang et interroger ! Le troisième interne meurt d’une crise cardiaque inexpliquée. L’atmosphère particulièrement noire de cet établissement, qui tient plus du vieux monastère ou de l’église que de l’hôpital moderne ajoute à cette ambiance une part d’étrange et de mystère.
Tom Castille va alors dénouer les fils de cette intrigue qui le ramène 10 ans, 200 ans en arrière, lorsque les moines Augustins ont été forcés de quitter ce monastère qu’ils avaient créé.
Par moment on a l’impression que Tom et le gendarme Bost vivent dans des univers parallèles, seul Tom arrive, à ses risques et périls, à comprendre et découvrir de nouveaux éléments, alors que les équipes de la gendarmerie ont l’air de stagner. Bien qu’un peu lent au départ, l’intrigue prend vite le lecteur qui n’a plus aucune envie de poser le livre…
le mystère est épais, embrouillé, sur fond de religion, de malédiction, de science et de médecine, de manipulation et de relations ambiguës, de jalousie et de sentiments, à la fois réaliste et irréel. La nuit et la pluie sont omniprésentes et on s’imagine assez bien à la recherche de la vérité dans les pas de Tom, dans les méandres, les couloirs et les sous terrains de ce monastère et de ces lieux vieux de mille ans.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !