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« Cest une épopée qui sera à la Résistance française ce que LEspoir fut à la guerre dEspagne » : cest en ces termes quAndré Malraux décrivait en 1972, dans un entretien avec Chagall, son grand roman sur la Résistance, longtemps attendu, jamais achevé. Simple fanfaronnade dun écrivain qui avait abandonné le genre romanesque après la publication des Noyers de lAltenburg en 1943 ?Ce fameux roman, Malraux en a pourtant bien entrepris la rédaction. Restent aujourdhui quelques scènes, fragments composites et esquisses de personnages, intitulés : « Non ». Une édition vient den être faite dans les « Cahiers de la NRF » (Gallimard, 2013).En sappuyant sur un travail historique important, et sur une analyse détaillée des fragments ou des documents de travail de Malraux, jusqualors inédits, Jean-Louis Jeannelle, dans un style élégant et limpide, reconstitue la genèse de ce roman inachevé, puis sinterroge sur les différentes raisons de son inaboutissement. Limage traditionnelle dun écrivain écartelé entre sa fonction de chantre des grands-messes gaulliennes et sa réputation de mythomane sen trouve entièrement modifiée.« Non », qui aurait pu être la dernière uvre romanesque de Malraux, est le chaînon manquant permettant de comprendre comment lauteur de LEspoir ou des Noyers de lAltenburg est devenu celui du Miroir des limbes.
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