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Requiem pour Nietzsche Le désir d'être est tridimensionnel Tome I Verticalité : Le désir d'être est tridimensionnel Tome I Verticalité

Couverture du livre « Requiem pour Nietzsche Le désir d'être est tridimensionnel Tome I Verticalité : Le désir d'être est tridimensionnel Tome I Verticalité » de De Saint-Pardoux J. aux éditions Falcon Editions
Résumé:

La Haute Antiquité était spontanément, naturellement, dans une vision ternaire du monde : tous les dieux sont trois disait en Egypte l'hymne à Amon... Depuis qu'Aristote a exclu la possibilité du troisième (le tiers exclu), la pensée occidentale -la Raison- s'est entée au binaire. Le... Voir plus

La Haute Antiquité était spontanément, naturellement, dans une vision ternaire du monde : tous les dieux sont trois disait en Egypte l'hymne à Amon... Depuis qu'Aristote a exclu la possibilité du troisième (le tiers exclu), la pensée occidentale -la Raison- s'est entée au binaire. Le christianisme lui-même s'est empressé d'éliminer la verticalité (cf. l'évangile de Jean : « Qui m'a vu a vu le Père »).

La philosophie, depuis les Lumières, a entretenu le fantasme d'un sujet autonome, souverain. Aujourd'hui la psychanalyse recense les dégâts de cette exclusion de l'Autre, de cette forclusion du Nom-du-Père. Mais la pensée scientifique contemporaine ne se laisse plus enfermer dans le binaire de l'opposition vrai/faux. La physique est dominée par la notion de référentiel ; il n'y a de grandeur physique que relative. Davantage encore, le théorème d'incomplétude de Godel, le principe d'incertitude d'Heisenberg et toute la mécanique quantique rétablissent la légitimité du tiers exclu, qui se nomme l'indécidable.

Cet essai en trois tomes est une méditation sur la tridimensionnalité du désir d'être : la verticalité, l'horizontalité et la transversalité.

Verticalité : c'est la dimension de la spiritualité, les mots le disent dans toutes les langues. Dès qu'il s'agit de surmonter sa finitude individuelle, l'humain se réfère à la verticalité : la hauteur de vue et la profondeur de la pensée lui permettent de percevoir qu'il ne peut être le tout. L'homme a besoin d'un intemporel qui le transcende (instance qui énonce l'Interdit et dit la vie).

La finitude de l'existence est un manque incontournable, un appel à être, au-delà d'exister, c'est-à-dire à transmettre.

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