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Le 6 mars 1836, dans l'après-midi, Alamo est enveloppé dans le silence et la fumée noire.
À l'aube, les combats ont fait rage et la petite église où se sont réfugiés les derniers défenseurs du fortin n'est plus qu'un tombeau. Elle deviendra plus tard un sanctuaire.
Le siège d'Alamo est terminé. Le vainqueur du jour, Santa Anna, déclarera sur un monceau de cadavres : « Finalement, ça n'aura été qu'une mince affaire... » Il a tort.
Un mois et demi plus tard, il sera écrasé à San Jacinto et le Texas deviendra indépendant du Mexique. Et les Texans balaieront ses troupes aux cris de « Remember The Alamo ! ».
Dans L'Homme qui tua Liberty Valence, John Ford fait dire à l'un des personnages : « Quand la légende est plus belle que l'histoire, imprimez la légende. » Dans le cas d'Alamo, l'histoire et la légende sont belles. La légende est à peu près connue. Remember the Alamo raconte l'histoire. Celles d'êtres de chair et de sang qui ont écrit l'histoire et qui sont entrés dans la légende. Il importait de leur rendre hommage.
Quitte à corriger un peu les images de vitrail que la légende en a fait.
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