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Henri Focillon (1881-1943) a laissé un souvenir prestigieux.
Il éblouissait par un savoir qui lui permettait d'écrire avec autorité aussi bien sur l'an mil ou sur l'art gothique que sur Piranèse, Hokusaï ou la peinture européenne du XIXe siècle. Il n'eut pas le temps d'enseigner de longues années à la Sorbonne, au Collège de France et à l'université de Yale, et pourtant il a laissé des disciples nombreux et fidèles qui, de Charles Sterling à André Chastel, ont dominé l'histoire de l'art française après la guerre.
Écrits dans une langue brillante, sensible et sûre, ses livres peuvent passer pour des modèles de style. Mais cette réputation de grand professeur et cette clarté de l'écriture ne font-elles pas oublier trop souvent l'originalité de la pensée? La réflexion, chez Focillon, égale la science. À la deuxième lecture, on s'aperçoit que ses ouvrages sont soutenus par une vision très personnelle de l'histoire, et que son érudition s'appuie sur une conception de l'art qui a rang parmi les plus remarquables de la première moitié du siècle.
Le moment est sans doute venu de retrouver, derrière l'élégance de l'historien, le philosophe de l'histoire.
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