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"Régis aime la littérature et l'automne, les décibels et l'errance. Il n'a pas choisi le mal qui le ronge. Vivant la plupart du temps en lui-même, il perçoit une réalité déformée et angoissante, où tout fait sens. Dans sa psychose, il s'accroche à de fragiles repères : des personnages sans nom, des impressions sans fondement, des chansons sans espoir... Pourtant, peu de temps avant les attentats du 13 novembre 2015, le retour d'un mystérieux persécuteur va faire vaciller son équilibre précaire... Jusqu'au point de non-retour." James Osmont, auteur et photographe né à Brest, est aussi soignant en psychiatrie depuis dix ans. Dans ce premier roman sombre et nerveux, entre drame et thriller psychologique, il invite le lecteur à une immersion au plus près d'âmes tourmentées, dangereuses, mais aussi profondément humaines. clip de présentation : www.facebook.com/josmontphotos/videos/478205039039816
Ah ce Régis ! Cela faisait un moment que je voulais le découvrir ! C’est chose faite et je n’ai pas été déçue !
La couverture au départ y était pour beaucoup, au passage chapeau l’artiste, car elle est tellement intrigante qu’on ne peut qu’être attiré ! Je me suis prise à imaginer Régis, bien avant d’avoir acheté le livre ! Ce pyjama, ce crâne…. Régis prenait vie dans mon imaginaire et à partir de ce moment là, je ne pensais qu’à lui ! Bon je n’ai résister que quelques jours pour l’acheter, mais je ne me suis lancée dans sa lecture que plusieurs mois après!
Je vous invite à découvrir la bande son que l’auteur a imaginé pour Régis.
Le récit débute au moment des attentats de Paris le 13 novembre 2015, dans cette ambiance morose … Quelques retours en arrière pour nous permettre de découvrir ce personnage torturé, qui devient attachant, même s’il n’est pas un enfant de coeur.
32 ans, a passé presque toute se vie en hôpital psychiatrique. Sous ses dehors d’enfant torturé qui s’évade grâce à la musique et la littérature, il reste néanmoins un être violent et psychotique.
Bizarrement, on s’attache à ce personnage tourmenté. Régis se sent bien seul face à ses démons et ses pulsions…
L’auteur met un point d’honneur à évoquer le rôle du corps soignant dans cet univers psychiatrique, qui pour ne pas sombrer eux-même se doivent de mettre une barrière et se détacher complètement de leur sentiments. On sent bien là, que l’auteur, connait ce milieu et ce domaine, la manière dont il l’évoque est très personnelle et très réaliste.
L’ami intime de Régis est bien le seul être « normal », c’est son ami de longue date avec qui il partage ses goûts musicaux et littéraires.
Au début, j’ai eu du mal à comprendre cette alternance de chapitre et petit à petit la lumière s’est faite et là j’ai compris toute l’horreur des sentiments de Régis, qui n’aspire qu’à se fuir et à fuir son passé. Mais il est constamment remis devant sa maladie, devant les horreurs commises ainsi que les horreurs qu’il a subi par un prédateur, dangereux manipulateur, assoiffé de vengeance…
La noirceur de l’âme humaine est exploitée, explorée, jusqu’au vertige final !
J’ai quitté Régis, toute chamboulée, émue, troublée, bref ce livre ne m’a pas laissé indifférente !
Régis.
Je me souviendrai longtemps de ce drôle de livre.
Je parlerai d'un thriller s'il faut des mots pour qualifier cet ouvrage. de poésie romanesque. de musique de la souffrance.
Un anti-héros malade.
Régis.
Malade mental. Mental malade.
Je n'ai jamais rien lu de tel. Déstabilisant au départ puis on part pour un sacré voyage psychiatrique.
Nous pénétrons la tête de Régis et lisons/ressentons le mal-être du héros et sa perception « malade » du monde qui l'entoure.
Régis aime les mots et ça se voit. La lecture au début peut paraître exigeante car le vocabulaire est riche, précis, parfois technique.
Un mot sur le jusqu'auboutisme de l'auteur. Autoédité, il pousse le vice à proposer sur youtube une playlist musicale en complète adéquation avec son histoire. Une manière d'entrer encore plus profondément dans les méandres de l'esprit de Régis. La couverture est juste également parfaitement choisie, oeuvre inquiétante de Laurent Fièvre.
A croire que les maisons d'édition traditionnelles ont peu d'oser le talent. Moi, perso, je me suis acheté déjà acheté les deux derniers tomes de cette trilogie si puissamment débutée.
Il m'aura manqué une lueur d'espoir. C'est noir, très noir.
Mais on parle là d'une oeuvre.
Une vraie.
Contrairement à l'avis général, je ne peux pas dire que j'ai aimé. Je n'ai pas non plus détesté mais je suis assez mitigé. Je trouve qu'il y a trop de citations de musique. Même si je comprends que les paroles font sens auprès de Regis. Mais à la fin je sautais ces passages que je trouve bien trop présents. Je ne sais pas si je lirais les 2 tomes suivants.
Un livre comme on a rarement l’occasion d’en lire. Un protagoniste qu’on a envie de détester pour ce qu’il a fait, mais qui nous émeut et avec qui on compatit. Une histoire noire, empreinte de démence et d’angoisse, la poésie de la musique métal vient adoucir la dureté de ce récit hors normes.
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2017/06/29/regis/
Quand notre chemin croise celui du roman Regis de James Osmont, on est obligé de s’arrêter un instant sur cette couverture. Elle interpelle, marquant l’esprit avec son personnage déformé, lui prêtant des traits angoissants.
Cette couverture est à l’image de l’histoire qui s’y cache. James Osmont nous entraine avec un certain talent dans la réalité déformée et angoissante d’un personnage carrément atypique, incarné par Régis, un schizophrène.
J’ai passé un excellent moment en compagnie de Regis et de la plume de James Osmont. J’ai aimé me plonger dans ce monde de noirceur ou s’entremêlent les pensées du schizophrène et le quotidien d’un hôpital psychiatrique. Bienvenue dans un monde où la folie règne en maître !
On sent le métier, l’expérience à travers les mots de James Osmont, lui-même soignant dans un hôpital psychiatrique. J’ai toujours été fascinée par la schizophrénie, cette maladie qui affecte non seulement les pensées mais aussi les émotions, les sentiments ainsi que la perception et le comportement. C’est une maladie difficile à appréhender.
Ce roman est vraiment troublant, de par le réalisme qui en ressort et par le climat angoissant, à la limite anxiogène qui est instauré au fil du récit.
Si j’ai bien aimé l’histoire, ne voyant vraiment pas les pages qui défilaient, je reste par contre un peu médusée concernant le choix de l’auteur sur le nombre d’extraits de paroles de chanson. A mes yeux, ils sont un peu trop nombreux. Bien que je comprenne l’utilité, la nécessité derrière l’action, ils ne desservent en aucun cas l’histoire. Bien au contraire, ces extraits, ces paroles nous aident à mieux comprendre, interpréter les pensées de Regis, de la folie qui le guette et qui l’entoure.
En bref, Regis de James Osmont est une bonne histoire, un peu courte si on veut être pointilleux. C’est un roman emplit de folie et de noirceur. Ces derniers nous charment avec facilité, tout comme la plume de l’auteur. Un style impeccable, limite poétique, nous hypnotisant, nous entrainant facilement dans les méandres de la schizophrénie !
Belle découverte !
Ce livre est très bien écrit.
De superbes citations et paroles de musique ponctuent ce récit qui nous emmène dans le milieu dela psychiatrie
Régis est attachant et en même temps flippant .
De la violence et de la poésie
C'est un livre qui bouscule et qui perturbe
Bravo à ce jeune auteur
Taillé en pointe de diamant c'est sur,le costume de Régis est en "psychiatrie" pure : la vraie,la terrible,la dure !
Pas de mièvrerie,de la psychiatrie !
C'est un roman bien sur ,ponctué de textes musicaux derrière lesquels James Osmont cache une plume sensible et remarquable .
Qu'on soit bien d'accord : c'est aussi un triller ..et tous les schizophrènes ne sont pas des "killers" (milles excuses c'était pour la rime.)
Les termes et les diagnostics sont justes et bien utilisés et nécessitent pour les non professionnels qu'on prenne le dictionnaire . Et alors,qu'est ce que ça peut faire ?
Rencontrer REGIS c'est savoir qu'on affronte la noirceur humaine dans tout ce qu'elle a de troublant comme comprendre la psychiatrie c'est constater que tout n'est pas tout noir ou tout blanc,opaque ou transparent .
C'est pour toutes ces raisons sans doute que ce trés beau roman engendre parfois des réactions passionnées ...et qu'il est bien dommage qu'il soit auto-édité !
Un voyage au sein de la folie, promesse de rencontres aussi inattendues que bouleversantes.
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