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Depuis la Bible hébraïque, qui lui donna un relief particulier, la honte fut pensée d'abord par Platon et Aristote comme concept, puis traversa la littérature mondiale. Relisant Rousseau à la lumière de Levinas, Kafka à celle de Benjamin ou George Steiner, Celan à celle de Blanchot, ou le génocide khmer à l'aune de Rithy Panh et Paul Ricoeur, Michaël de Saint-Cheron propose une réflexion sur l'histoire universelle de la honte. Si dans la mémoire de la Shoah, l'auréole du martyre s'est substituée à celle de la honte vécue par 6 millions de victimes et par tant de survivants, ce n'est pas le cas dans le génocide khmer. Dans sa conclusion, l'auteur évoque Geneviève de Gaulle Anthonioz, qui a combattu la honte.
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