Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Ce serait pour dire que nos émotions devant ou à la lecture d'une oeuvre d'art, tiennent à beaucoup de choses loin de la compréhension.
Ce serait pour dire aussi que le critique doit, s'il veut faire ouvre véritable de critique, se méfier avant tout de lui-même. " Etrange testament d'un Homme condamné à l'exil par l'aveuglement critique, mais qui savait l'importance dé son oeuvre, Racontars de rapin a été écrit par Paul Gauguin aux Marquises, à la toute fin de sa vie, dans un style volontiers barbare. Méconnu, ce texte de " contre-critique " a longtemps été négligé par les institutions et la critique.
C'était prévisible : " Peut-être M. Brunetière lira ceci. Il sourira, dédaigneux et dira : " Que M. Gauguin aille d'abord à l'École Normale et nous discuterons ensuite. " - Aura-t-il raison ? " Privilégiant l'émotion et l'instinct plutôt que les idées et la culture, Racontars de rapin véhicule sous son apparent désordre quelques enjeux majeurs de la critique contemporaine, littéraire aussi bien qu'artistique.
Un siècle après la mort de Gauguin, le 8 mai 1903, est-on enfin capable de l'entendre ? Ce serait pour dire qu'il y a urgence.
B.L.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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