Complémentairement à une "excellence élitiste", il est nécessaire de développer une "excellence sociale et sociétale". L'avenir des institutions d'enseignement supérieur en dépend. Au début de l'année 2012, un ensemble d'experts internationaux de l'enseignement supérieur a été réuni à Paris pour participer au jury de l'appel à projets IDEFI (« Initiatives d'excellence en formations innovantes »). Suite à la richesse des échanges et étant donné l'importance de la question de l'excellence pour tous les pays représentés, certains acteurs de cette aventure (17 experts en provenance de 11 pays différents) ont prolongé cette réflexion commune en créant le réseau NEHE (Network for Excellence in Higher Education) et en rédigeant cet ouvrage.
Celui-ci tente de répondre à de nombreuses questions, telles : Quel avenir réserve aux pays une excellence principalement élitiste, c'est-à-dire, une formation de haute qualité réservée à un petit nombre d'étudiants, tous les autres ne pouvant accéder au mieux qu'à des formations de qualité moyenne ? Peut-on penser que cette situation serait idéale pour les pays, leur économie, leur compétitivité, leur croissance, leur emploi ? Ne vaut-il pas mieux que tous les citoyens puissent bénéficier d'une éducation de haute qualité ? Complémentairement à une excellence élitiste, disent les auteurs, il est nécessaire de développer une «excellence sociale et sociétale».
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