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« Le combat est perdu. Je le reconnais à contrecoeur, mais avec lucidité. Perdu. Depuis des années, dans les journaux, à la télévision, à la radio, dans des interventions publiques, je suis de ce combat contre l'euthanasie. Bientôt, tout bientôt, une loi sera votée. La pression est forte. Trop forte pour que la présente mandature ou la prochaine puissent résister. L'euthanasie est pour demain. Je le regrette. Le déplore même. Mais la militance de certains, le manque de courage d'autres et surtout l'étiolement d'une éthique à la française qui jusque-là tenait sa ligne de conduite, vont mener, sûrement, et tout prochainement, à une acceptation de l'euthanasie. Tout cela va arriver. Pour ma part, modestement, je défends la noble cause des soins palliatifs et vois bien, comme tous les gens de terrain, que l'euthanasie est incompatible avec cette approche respectueuse de la personne. Je suis de ceux-là, soucieux de tenir les rangs - mêmes s'ils sont clairsemés -, de défendre mes idées jusqu'au bout, surtout si je n'ai rien à y gagner, et que personne ne me paie pour les dire haut et fort. Ce combat-là, surtout s'il sent la déroute prochaine, devient un combat pour l'honneur. Le combat du dernier carré avant la défaite. Le combat de ceux qui se savent en sursis. »
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