"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jamais sans doute n'a-t-on autant parlé de finance, de banque centrale et de régulation des flux financiers.
La crise des subprimes a montré à quel point l'autorégulation bancaire peut conduire à une catastrophe financière et sociale. Il est donc nécessaire de comprendre comment elle s'est mise en place, dans les années 1920, en Suisse et en Angleterre, et comment elle s'est consolidée dans l'après-guerre.
Ce livre permet de comprendre pourquoi le rapport de force a toujours été particulièrement favorable aux banques, à qui l'État et la Banque nationale suisse ont délégué en quelque sorte leur pouvoir de faire la loi. Il analyse cette zone grise du Pouvoir suisse et l'émergence d'un capitalisme d'autorégulation, en particulier dans le secteur bancaire. La manière de réguler les banques se fait davantage sous la forme de gentlemen's agreements avec leur participation et leur accord que par un recours à la loi et des discussions au Parlement.
Cet ouvrage met en lumière cet espace para-étatique, étonnamment négligé par la science politique, en s'appuyant sur un important dépouillement d'archives et une analyse des acteurs.
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