80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Dans la suite de Qualifier des lieux de détention et de massacre, paru en 2008, le volume Territorialisation, déterritorialisation s'attache au mouvement à l'oeuvre dans un territoire dont le bornage spatial et symbolique évolue au fur et à mesure qu'augmente le temps séparant une période répressive de sa mise en visibilité mémorielle. À des dispositions caractérisées par des particularismes physiques peuvent être associés des facteurs qui sont matériels - par exemple régis par des facteurs faisant qu'un lieu est à même ou non d'accueillir une démarche commémorative - et immatériels, en lien avec des questions politiques, idéologiques, affectives, esthétiques.
Qu'il s'agisse d'exposer les « régimes de visibilité/invisibilité » et les « mobilités répressives et mémorielles » sur lesquels ces contraintes se fondent, ou qu'il s'agisse de présenter les fluctuations perceptibles dans la dynamique qui va « des lieux de répression aux controverses mémorielles » ou dans celle qui articule « des lieux et des maux dans des mots », les contributions analysent comment des lieux de détention, de concentration et d'extermination voient leurs frontières physiques et psychologiques se déplacer au gré d'intentions ou d'interactions diverses.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année