Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Dans un monde où même le pouvoir s'achète, la vie humaine a-t-elle encore un prix ?
Jean Legarec, responsable d'une agence privée de renseignements, est un expert en affaires sensibles. Mais il est loin d'imaginer ce qui l'attend lorsqu'il accepte d'enquêter sur la disparition d'un enfant. Ce dernier, petit-fils d'un homme politique influent, a été enlevé lors du chaos qui a suivi un attentat perpétré à Notre-Dame de Paris. Très vite, Legarec découvre qu'il ne s'agit pas d'un " simple " kidnapping, mais d'un large complot dont les racines remontent au Troisième Reich.
Aidé de Béatrice, la tante du garçon, il va devoir plonger au coeur des heures les plus sombres de l'histoire européenne. Et ce, alors même que son attirance grandissante pour Béatrice menace d'obscurcir son jugement... Parviendra-t-il à mettre de côté ses sentiments personnels pour sauver un enfant innocent de cette toile infernale ?
Un thriller dans la lignée de Jean-Christophe Grangé et de Dan Brown.
Un auteur plébiscité par les lecteurs avec déjà 400 000 exemplaires vendus dans le monde.
Un bon livre d'action et d'espionnage dans lequel se croisent mercenaires, agents de renseignement, homme politique et homme d'affaires pour une trame menée tambour battant qui va vous entraîner dans de multiples rebondissements.
Partez d’une fiction pure, mettez-y un héros trouble, Legarec, porté par une souffrance, ajoutez quelques relents d’idées nauséabondes des années 40, une once d’actualité avec quelques attentats, une pincée de scientifiques allumés dont les trouvailles sont aux mains de capitalistes assoiffés de pouvoir, rehaussez cela par le jugement désespéré de nos concitoyens envers leurs hommes politiques aussi avides qu’ambitieux, secouez le tout avec vigueur et vous obtenez le Projet Anastasis.
Jean Legarec ancien para, à la tête de son agence privée de renseignements, est chargé d’enquêter sur la disparition d’un enfant, Alexandre, enlevé à la suite d’un attentat perpétré à Notre-Dame de Paris. Alexandre est le petit-fils d’un homme politique influent. Pourtant sa disparition n’a fait l’objet d’aucune alerte. Aidé par la tante de l’enfant, Jean plonge dans un complot qui le baladera entre Paris, les Vosges, l’Alsace, en passant par la Bretagne, l’île de Malte. Un complot où les politiciens sont corrompus, les porte-flingues n’ont pas de scrupules, les grands patrons ont des rêves fous, où les scientifiques manipulent des notions qui prennent racines dans ce que le 3ème Reich avait de plus terrifiant.
Espionnage, action, zeste de romance font du Projet Anastasis un bon mélange. La construction du roman est juste. Le scénario établi est maitrisé, l’écriture très visuelle. Avec une bonne dose de rebondissements (parfois rocambolesques) et des révélations, émergent de ce texte un rythme et un suspense haletant.
Les personnages évoluent vers ce qu’ils sont. Les méchants deviennent pourris et les gentils, vivants. Jean Legarec, n’est pas forcément le héros le plus sympathique au départ, mais il forge son personnage de héros au fil des pages. Il est rehaussé par la présence de ses collaborateurs, Margot qui a bâtie sa personnalité sur ses épreuves personnelles et Michel qui rêve de sa Provence. Tous deux distillent une pointe d’humour qui égaille les pages. La tante, Béatrice, souffre à mon sens d’une relation cousue de fil blanc, dommage. En revanche, les personnages secondaires, l’historienne allemande, Lucien, le grand-père de Béatrice, les mercenaires, les retraités et les diplomates sont délicieux. Ils donnent corps au roman. Reste le côté obscur. Et là Jacques vandroux s’en donne à cœur joie. Clairval père et fils sont très bien travaillés. On aime les détester tout comme MacCord et son égo. Reste malgré tout un regret me concerne. Alpha. Il aurait pu tenir ce thriller dans ses mains. Il aurait pu être l’alter égo de Jean. Ce personnage, à lui seul aurait mérité que Jacques Vandroux s’y arrête davantage. Mais bon, il signe là un page-turner de bon niveau, facile d’accès et offrant un très bon moment de lecture. Et c’est déjà très bien.
Je remercie tout d’abord NetGalley et les éditions Robert Laffont pour l’envoi de ce roman.
Je ne connais pas du tout cet auteur et c’est la 4ème de couv’ qui m’a harponnée! Ceux qui me connaissent savent qu’il suffit d’une allusion à la Seconde Guerre Mondiale et paf, je saute à pieds joints dans le bain!
Parfois je le regrette…
Mais là, pas du tout!
En effet, d’une « simple » recherche d’enfant disparu dans le chaos d’un attentat, le lecteur est très vite embarqué dans une intrigue beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, aux ramifications internationales, portée par une nostalgie du IIIème Reich et les velléités de coup d’état d’un vieux loup.
Entre thriller, anticipation et politique fiction, l’auteur est un peu sadique avec le lecteur: il joue avec nos peurs actuelles des attentats, avec notre paranoïa naturelle et notre propension à imaginer des théories complotistes, avec la perte de confiance envers nos institutions étatiques et la politique en général, avec le désir atavique de certains à vouloir éradiquer ceux qui sont différents en ressuscitant les heures sombres de l’Histoire.
Quand le pouvoir du capitalisme s’allie la corruption de la politique et quelques scientifiques illuminés, cela donne le projet Anastasis. Anastasis signifie « se relever » en grec, ou plus simplement résurrection. Ou quand un rêve exhumé du passé renaît.
Difficile d’analyser davantage les thèmes abordés sans spoiler l’intrigue donc je me tais!
Les personnages sont finement ciselés, au scalpel.
Et si le Jean Legarec est très psycho-rigide et peu sympathique au départ, il a maintes fois l’occasion de se rattraper par la suite. Même si je le trouve toujours aussi coincé à la fin!
Ses collaborateurs, Margot et Michel, par contre, sont excellents! Ils apportent une touche de fraîcheur, d’humour et d’ironie mordante dans ce professionnalisme dont s’enorgueillit Jean Legarec.
J’ai détesté le personnage de Clairval! Tout ce que j’exècre dans l’être humain est concentré en sa personne. Père comme fils sont à vomir! Et vous ne serez guère étonnés d’apprendre qu’ils sont politiciens… Tout est dit!
Les personnages de Béatrice, la tante du petit disparu, et Marussac, le flic, manquent un peu d’envergure. C’est compréhensible pour Marussac qui se retrouve muselé mais il ne prend guère part à la résolution des problèmes tout de même. Et Béatrice, même si elle se découvre une hardiesse et un courage insoupçonnés pour retrouver son neveu, reste un peu trop en retrait, émotionnellement parlant.
Les passages avec Lucien, le grand-père de Béatrice, sont émouvants, dans l’évocation de son passé comme dans son énergie et la sagesse du haut des quatre-vingt-dix ans ans bien sonnés!
Je regrette que le mystère entourant Alpha n’ait pas été davantage fouillé. Il y avait matière à creuser sa psyché et la question de la raison de ses actes malgré ses origines reste sans réponse.
Le style de l’auteur est agréable, nerveux, dynamique et très visuel. Une adaptation ciné ne me surprendrait pas plus que cela! Beaucoup d’action, de suspens, de retournements de situation et de réflexions en un bon équilibre pour page turner sacrément efficace!
Le seul bémol de cette lecture est une gêne très personnelle: c’est un thriller très franco-français. Même si nous sommes dans le fictionnel, l’auteur s’appuyant sur notre système politique français, cela ne me dépayse pas assez et ne me coupe pas suffisamment des réflexions quotidiennes sur les événements de notre pays (surtout avec les élections actuelles et les magouilles politiques qui empuantissement notre climat social). Alors même si je reconnais la qualité de la plume de Jacques Vandroux, son roman a provoqué quelques sombres réflexions, grincements de dents et grimaces au passage.
Mais je préfère ne retenir que le tableau global pour vous dire que cette lecture est excellente, bien ficelée, complexe et ô combien crédible, donc effrayante, avec action et suspens, et même avec la petite love story qui va bien!
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