"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 1950, le Parti communiste crée Progrès Films pour diffuser des films soviétiques. La société de distribution prend son essor à l'arrivée de Didier Geluck en 1955. Militant, dessinateur de presse (sous le pseudonyme de Diluck) et esthète, Geluck façonne le catalogue de Progrès Films avec un véritable talent de découvreur. Il fait d'abord connaître le cinéma de qualité produit à l'Est, puis des productions de partout dans le monde. Fournisseur de nombreux ciné-clubs, Progrès Films diffuse films de fiction, d'animation et documentaires, contribuant à la cinéphilie en Belgique. Pendant un demi-siècle, Progrès Films a fixé les standards de la distribution art et essai, au gré des nombreuses mutations politiques, socioéconomiques et industrielles qui ont secoué le cinéma. Contre vents et marées, Progrès Films a poursuivi son activité jusqu'en 2002, date à laquelle la société a été mise en liquidation, à genoux face à un marché dans lequel elle ne trouvait plus sa place. Ce livre retrace les cinquante années de ce combat culturel.
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