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Décerné par l'ADIAF, le Prix Marcel Duchamp a été créé en 2000 pour récompenser les jeunes talents français les plus prometteurs. Les finalistes de cette année, nommés par un jury de 11 collectionneurs, sont Giulia Andreani, Iván Argote, Mimosa Echard et Philippe Decrauzat. Pour cette 22e édition, les artistes sont conviés à partir du 4 octobre dans la galerie 4 du Centre Pompidou pour une exposition collective et le nom du gagnant ou de la gagnante sera dévoilé par le jury international le 17 octobre prochain.
Giulia Andreani développe un genre tombé en désuétude, mais prisé dans la tradition picturale européenne : la peinture d'histoire. L'artiste travaille avec des images d'archives, appréhendées par une vision contemporaine, pour un rendu réaliste où des figures fantomatiques dialoguent avec les personnages historiques. Une dimension sociale et féministe imprègne sa représentation des femmes.
Iván Argote mélange vidéos, sculptures et performances à travers une approche politique et sociologique. Il cherche à questionner notre rapport au pouvoir et aux institutions, dans un esprit de non-résignation et avec beaucoup d'humour. Il explore l'altérité - le voisin, l'étranger - le vivre ensemble et la présence de l'histoire dans nos vies quotidiennes, en tant que questions affectives.
La plasticienne Mimosa Echard envisage l'art comme un espace privilégié de liberté et de réflexion sur la nature. Son oeuvre protéiforme, conjuguant installations et vidéos, orchestre la rencontre entre l'humain et le non-humain, le végétal et l'industriel, dans des pièces multi-supports où la frontière entre le monde réel (objets organiques) et le monde marchand (objets de consommation) est trouble.
Philippe Decrauzat élabore une oeuvre complexe dans laquelle des techniques distinctes, le cinéma et la peinture, peuvent se répondre sans s'opposer. Il se livre à une lecture critique de l'histoire de l'abstraction géométrique et des phénomènes optiques. Ondes, rythmiques visuelles, peinture graphique et stries caractérisent sa production qui tend vers une distorsion - souvent monochrome - de la surface et du réel.
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