Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Dans l'imaginaire collectif, la fin du Moyen Âge est souvent réduite à la caricature d'une période noire de violences permanentes, dont la guerre était la plus terrible incarnation, et l'homme de guerre, le plus sanguinaire protagoniste. La recherche récente a pourtant démontré l'existence, à l'orée de l'époque moderne, de processus complexes de régulation des comportements et de profondes transformations des structures militaires. Le présent ouvrage propose une étude des différents moyens d'encadrement de la violence des combattants dans les anciens Pays-Bas sous le règne du duc de Bourgogne Charles le Hardi, dit le Téméraire (1467-1477). On observera comment, en temps de guerre, des mécanismes juridiques, politiques et sociaux sont susceptibles de transformer certaines pratiques en crimes, eux-mêmes plus ou moins bien réprimés par la justice. Au travers d'une analyse approfondie de l'usage de la rémission princière, on tentera de souligner l'existence d'un véritable « gouvernement par la grâce » au sein des armées, une forme de pratique de pouvoir qui aurait coïncidé avec la professionnalisation de la guerre, la construction de l'État moderne et l'émergence d'un nouveau statut donné aux combattants.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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