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Pour lire Rabelais

Couverture du livre « Pour lire Rabelais » de Francois Bon aux éditions Publie.net
Résumé:

En proposant ici quatre longues études, plusieurs fois remaniées et révisées à mesure de ma propre avancée dans Rabelais - chacune portant sur un des quatre livres successifs -, j'ai voulu tisser à la fois une ébauche biographique de Rabelais et des enjeux successifs de son écriture, les situer... Voir plus

En proposant ici quatre longues études, plusieurs fois remaniées et révisées à mesure de ma propre avancée dans Rabelais - chacune portant sur un des quatre livres successifs -, j'ai voulu tisser à la fois une ébauche biographique de Rabelais et des enjeux successifs de son écriture, les situer dans une histoire globale des fractures et inventions de notre littérature. Beaucoup moins résoudre qu'évoquer les chantiers de recherches ouverts : bienvenue, il y a de la place !

Elles sont suivies d'un bref ensemble de textes portant sur des points séparés, la folie, le voyage, les formes.

Le paradoxe, on le sait, comparé à Cervantès ou à Shakespeare, c'est que Rabelais n'a jamais été un écrivain populaire, mais toujours une oeuvre ouverte pour ceux qui écrivent, Molière, La Bruyère, Diderot, Chateaubriand, Hugo, Balzac, Céline.... La seule éclipse c'est Proust : on lui pardonnera, il lisait suffisamment le 17ème siècle.

Mais aujourd'hui, il y a une urgence de plus à entrer dans ce qui reste toujours le continent méconnu, les fabuleux Tiers et Quart Livres. Nous traversons un mutation, des connaissances, de la géographie, du risque globalisé pour l'espèce humaine, une révision du concept du temps qui n'a pas de précédent - dans la simultanéité - par rapport à la crise de ce qu'on nomme (de plus en plus rarement, c'est vrai) Renaissance.

Et, de même qu'au temps de Rabelais, cela s'accompagne d'une mutation du livre (impossible de parler de Rabelais sans parler des formes et révolutions de l'imprimerie, c'est la nouvelle logique du livre qui donne sa possibilité de fiction au récit) qui bouleverse notre rapport même à l'écriture.

F.B

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