"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Elle s'appelle Marine. Un prénom qui évoque sa passion, la mer. Cette mer qui entoure la petite île bretonne où elle est née et a grandi, jusqu'à la mort brutale de ses parents.
Devenue médecin, Marine décide de retourner sur l'île perdue dans les brumes, au milieu des écueils qu'elle aime tant.
Mais les mois passent et elle ne parvient pas à amadouer les habitants pour le moins distants. Les patients restent rares et l'hostilité est palpable. Une hostilité qui semble trouver sa source dans l'histoire familiale, ne laissant au « nouveau docteur » au bord du découragement d'autres choix que de raviver le passé pour comprendre. Au risque de rouvrir des blessures enfouies.
Après plusieurs années passées sur le continent, Marie décide de reprendre le cabinet du Dr Le Guen sur l'île qui l'a vue naître. Mais cela ne va pas être simple, car elle doit affronter l'hostilité des iliens qui fuient son cabinet. Par défaut de patients, Marine va se plonger dans l'histoire de sa famille et affronter les fantômes du passé.
C'est un beau premier roman qui évoque le non-dit, la trahison, le mensonge, la vengeance dans une atmosphère insulaire toute particulière où l'on porte ad vitam aeternam les actes des aïeux et où le souvenir et la rancune sont tenaces.
Malgré quelques longueurs, ce roman se laisse lire et il décrit parfaitement l'ambiance de ces petites îles où l'étranger, celui qui n'est pas du cru n'est pas forcément le bienvenu et qu'il lui faudra s'armer de patience pour être accepté.
J'ai aimé ces balades en bordure du littoral, ces moments où l'on prend conscience de ce qu'on est au sein d'une famille lorsqu'on en découvre les secrets. Il y a donc aussi la question de la transmission de l'histoire familiale. On peut aussi se poser des questions sur l'être humain et son besoin de porter un jugement sans avoir tous les éléments en main sans penser aux conséquences..
https://quandsylit.over-blog.com/2024/01/pour-l-amour-d-une-ile-armelle-guilcher.html
Livre qui était dans ma PAL depuis pas mal de temps. Ce livre m'a limite donné le cafard en partageant la solitude et l'environnement de Marine. Beaucoup de longueur et une fin prévisible.
Avec ce premier roman, l’auteur frappe fort en nous emmenant découvrir une île minuscule au large de la Bretagne.
Si d’ordinaire, les descriptifs des lieux où se déroulent les histoires que je lis me donnent envie de m’y rendre, ici cela n’a pas été le cas.
Non pas à cause des paysages en eux mêmes qui sont splendides, mais plutôt à cause des habitants de cette fameuse île…
En effet, Armelle Guilcher touche du doigt ici les ravages des commérages au sens négatif du terme. Qui dit petite île, dit petit village avec peu d’habitants où tout le monde sait tout sur tout le monde.
Et quand il n’y a rien à dire, on invente. Ou on déforme légèrement voir complètement la réalité au détriment des principaux intéressés. Par méchanceté? Ennui? Jalousie? Un peu des trois certainement.
Quoi qu’il en soit, les conséquences se font catastrophiques dans la plupart des cas.
Marine, la protagoniste et première victime de ces commérages à tous les niveaux, est touchante. Je me suis attachée à elle au fil de ma lecture. Et malgré un début un peu lent à mon goût, j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cette histoire et encore une fois tous ces secrets de famille.
Marine, jeune médecin, revient s’installer sur son île natale mais tout ne se passe pas pour le mieux.
J’ai abandonné à la moitié du livre.
L’histoire, trop délayée traîne en longueur.
Quant au style, je me retrouve dans les rédactions de mon enfance où il fallait utiliser un maximum d’adjectifs, décrire minutieusement.
Bref, j’ai trouvé ça poussif et pénible.
Dommage, la couverture est vraiment belle, ça se passe en Bretagne, je m’attendais à passer un bon moment, mais tant d’autres livres m’attendent..
Très agréable; Se lit avec plaisir, même si on n'est ni breton, ni îlien. Une belle histoire, des personnages "vrais" et de très jolies descriptions de paysages bien sûr, mais aussi des sentiments. On sent que l'auteur aime sa Bretagne.
Très beau roman, qui donne envie de prendre des vacances sur une île, à l'écart de la vie urbaine.
Un livre ressourçant même si on y trouve parfois quelques longueurs.
Un petit bijou, ce roman, et une nouvelle fois, conseillé par Gérard COLLARD de la Griffe Noire, encore lui !
C'est un 1er roman mais pas dans la collection des 68 !!! Je suis en rodage avec celui de Armelle GUILCHER, sorti en 2014 !
Marine et Yves, son frère aîné, vivent avec leur grand-père. Leurs parents sont décédés quand ils étaient encore enfants. Nous sommes en 1960, le 25 décembre. Les jeunes se retrouvent pour fêter Noël ensemble. Une bouteille de whisky circule, Marie-Anne à l'air sainte-nitouche est mise au défi de goûter, elle boit à pleines gorgées et répond aux provocations du groupe sur l'existence d'un "amant". Un nom est rapidement prononcé, celui de l'Abbé Jaouenn. La nouvelle se répand dès le lendemain dans tout le village qui s'offusque du comportement de la jeune fille. Marie-Anne est l'amie de Marine, elle va être mise en quarantaine par ses parents le temps des vacances et reprendra l'école sous le poids de la honte. Marine, jeune fille désinvolte souhaite vivre son adolescence en toute indépendance, mais c'est sans compter sur la présence du Docteur Jaouenn, le médecin du village et frère de l'Abbé, qui semble accorder une importance capitale au sort de Marine qui n'a qu'une idée en tête, retrouver la terre de ses origines, cette île bretonne sur laquelle elle a vécu sa plus tendre enfance jusqu'à la mort de ses parents.
C'est un formidable roman construit sur un secret de famille que la jeune fille va découvrir malgré elle. Marine va mener son enquête sur les traces de la mort de son père d'abord, de sa mère ensuite. J'ai été très émue par sa quête et son parcours, un très beau portrait de femme !
Oublier c'était renier les raisons qui lui avaient permis de grandir, de s'aguerrir, de se façonner dans les deuils, les chagrins, pour finalement renaître, reconstruite, fortifiée, apaisée. P. 394
C'est aussi un très beau roman sur la vieillesse et sur ce que peuvent apporter les grands-parents et plus largement les anciens aux jeunes générations. La personnalité du grand père est particulièrement attachante, tout comme celle de la tante Lucie.
"Je l'avoue volontiers. Je me plais en la compagnie des vieillards. Il se dégage d'eux une telle aura due à leur expérience, qu'il ne leur est pas utile de raconter, d'expliquer ou de démontrer, leur présence suffit à nourrir mon imaginaire." P. 75/76
C'est enfin un magnifique roman sur les îles bretonnes, le climat bien trempé de ces territoires où la nature offre un spectacle permanent :
"[...] il y avait la mer, le vent, les oiseaux, mouettes et goélands qui criaient à longueur de journée, les bateaux qui quittaient le port ou y entraient. Tout cela lui remplissait la tête et les yeux. Elle avait l'impression d'un tableau en mouvement permanent et son attention était constamment en éveil." P. 246
Le portrait des îliens est non moins négligeable avec ce lien irrépressible à leur terre.
"J'aime mon île. Chaque fois que j'y viens, j'éprouve des émotions pures et communie étroitement avec le décor environnant. Ici, je touche du doigt quelque chose qui, partout ailleurs, m'échappe, peut être une intégration totale, physique et intellectuelle, avec ce pays que j'admire par dessus tout." P. 67
La beauté des paysages et la solitude leur offrent un sentiment de plénitude :
"Elle marchait sur une bande de terre, avec l'océan de part et d'autre. Et la sérénité qui émanait de ce paysage, simplement rythmé par la marée et le cri des mouettes, apportait au corps un bien-être si intense qu'il en était douloureux." P. 241
Mais n'allez pas croire que ce sentiment soit à la portée de chacun. Gare à celui dont l'histoire pourrait bien l'en tenir éloigné.
Ce roman vient de sortir en poche, ne vous en privez pas, c'est un excellent choix !
J ai dévoré ce livre, un premier livre très réussi. On a qu une envie decouvrir cette ile. Je vais attendre le prochain roman avec impatience
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !