"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Assise devant les jurés, sur le banc des accusés, Yvonne Carmichael écoute impassible les avocats retracer son histoire. Celle d'une femme de cinquante-deux ans, mère et épouse dévouée, généticienne reconnue et respectée. Mais aussi celle d'une femme insatisfaite, en mal de passion. L'histoire d'une rencontre, de hasard, dans les couloirs de Westminster, d'une attraction immédiate, irrésistible. De retrouvailles clandestines, hâtives et torrides. Et l'histoire de ce soir où tout a basculé. Coupable ou innocente ? Victime séduite ou femme indigne ? La cour va devoir trancher.
Née en Angleterre en 1963, Louise Doughty est romancière, critique littéraire, et dramaturge. Elle a publié sept romans qui ont connu un grand succès en Angleterre. Je trouverai ce que tu aimes, son premier roman traduit en français, est disponible en Points.
Yvonne est au tribunal où elle est accusée de complicité de meurtre.
Son amant a tué un homme qui l'avait violée.
Généticienne de renom, elle a eu jusque là une vie rangée, un mari qu'elle aime, deux enfants devenus adultes.
Sa récente aventure avec un homme qui la fascine va remettre toute sa vie en question.
Jusqu'au milieu du livre, je me suis demandé maintes fois si je n'allais pas abandonner.
Cette profusion de détails, typique de la littérature anglaise, m'agaçait bougrement.
La confusion du récit n'aidait pas non plus.
Et puis, à partir du procès, j'ai eu un regain d'intérêt.
Avouons le, je suis vraiment contente de l'avoir enfin terminé.
De plus, le titre original « Apple tree yard » devenu « Portrait d'une femme sous influence » me semble assez inapproprié quant à sa traduction .
Lu en anglais (Apple tree yard)
Un roman à suspens qui décortique les âmes troublées de personnages presque ordinaire.
C'est indéniable, les auteurs anglo-saxons savent y faire en matière de polar!
J'ai choisi ce roman par hasard dans un Waterstones en Angleterre. La couverture anglaise est suffisamment neutre pour qu'on ne sache pas de quoi il parle, même si je l'ai classé dans la catégorie polar avant de l'ouvrir à cause du noir et du commentaire de S.J Watson. J'ai été rassurée sur mon choix quand j'ai vu que Kathel était presque surprise de l'aimer. C'est là aussi que je me suis rendue compte que la couverture française m'aurait totalement rebutée. Et comme Kathel, j'ai été surprise de l'aimer. Il m'a un peu rappelée Comme ton ombre d'Elizabeth Haynes sans doute parce que c'est un roman psychologique qui joue sur le suspense et dont la narratrice est une femme. Je ne vais pas vous dire qu'il y a beaucoup de suspense, même si j'ai aimé le petit twist final. Ce sont surtout les réflexions sur la manière dont une femme qui réussit doit se battre contre la testostérone masculine qui m'ont beaucoup plu, ainsi que de nombreuses réflexions sur le rapport des parents avec des enfants qui sont de jeunes adultes (je me suis reconnue dans cette mère qui se force à ne pas poser de questions), sur le couple et sur la culpabilité que l'on fait peser sur les femmes. Et j'ai aimé l'angle sous lequel elle aborde l'affaire Strauss Khan.
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