"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le voyage a sur l'homme cet effet positif de le détourner de lui-même pour mieux l'y ramener, enrichi d'un regard neuf que le monde a traversé de son abondance et de sa diversité.
Après Carnets nomades, Aethiopia et autres soleils, Nathalie Nabert poursuit son arpentage poétique de l'intériorité. Ce recueil se déploie dans deux registres : celui de l'horizon, rendu possible par les steppes de Mongolie, et celui de la montagne.
Horizontalité et verticalité. Arpentage et ascension. Deux topographies - deux typographies : l'espace du monde se retrouve dans l'espace de la parole poétique, comme une réponse à cette injonction à «habiter poétiquement le monde». Non pas pour s'y installer, mais pour le traverser comme une occasion donnée pour se rejoindre au delà de soi-même. Après la lenteur du pas nomade et l'arrêt devant la beauté du soleil qui ne passe pas, l'espace des steppes donne l'occasion à la langue de Nathalie Nabert de traduire l'impatience d'un désir plus ancien que le temps.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !