L'idéologie marxiste a longtemps obéré la pensée de gauche.
L'écroulement du monde communiste l'a laissée sans réponse d'ensemble. L'espérance d'une société apaisée dans laquelle la liberté aurait tendance à s'affirmer et les inégalités tendance à diminuer, s'est brisée sur la réalité de nouvelles dominations, de nouveaux conformismes, qui sont, eux aussi, porteurs d'injustice et durs aux faibles. La crise économique exige de reconsidérer en profondeur les modes de production de richesse mais aussi d'organisation et de vivre ensemble.
C'est la conscience de l'urgente nécessité des réformes, que la gauche traditionnelle n'a su ni envisager ni entreprendre qui a conduit La Gauche Moderne, le nouveau parti de Jean-Marie Bockel, à participer à l'action de la majorité. L'association de la liberté à la responsabilité doit permettre la réalisation des potentialités de chacun, et, au niveau de la société, d'ouvrir la voie à des réformes justes et nécessaires.
C'est la volonté d'agir dans le respect de cette double exigence qui peut le mieux définir ce que doit être une gauche moderne.
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