80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
On n'ose plus dire d'un livre qu'il se lit comme un roman : ce serait lui faire tort. La mode est au roman pesant et ennuyeux. On croyait jadis que la littérature devait plaire : elle se fait aujourd'hui un devoir de rebuter. Aussi faut-il souvent plus de peine et d'efforts pour lire le premier roman d'un inconnu que pour déchiffrer Heidegger. Quant aux études critiques, il est assez mal porté qu'elles éclairent et expliquent aisément un texte : ne paraît sérieux que l'obscur. José Cabanis n'en croit rien. Les livres sont pour lui l'occasion d'un des plaisirs les plus sûrs de ce monde, et la lecture un art de la délectation. Les essais qu'il publie ne sont pas ceux d'un critique professionnel. Ils montrent un écrivain qui aime lire, et qui fait partager son plaisir. Rien n'est plus exigeant, plus clairvoyant que le plaisir : on ne triche pas avec lui. Il se mérite, d'ailleurs, et implique une intime connaissance, une longue pratique, des approches, des retours, beaucoup de souvenirs, une application amoureuse. De Descartes à Julien Green, c'est ainsi que José Cabanis aborde les écrivains dont il parle. Ce qui fait l'unité de ce livre, c'est un manque complet d'objectivité - il est écrit à la première personne -, c'est un certain ton qui bouscule les convenances et ne ménage rien, tantôt passionné, tantôt ironique, c'est une voix qui ne ressemble à aucune autre.
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