Qu'elles soient comiques, grivoises, engagées ou tendres, les chansons de Pierre Perret sont toutes des chansons d'amour. Des chants d'amour pour les plus faibles et les opprimés. Depuis plus de soixante ans, ses refrains séduisent des anonymes issus de tous les milieux, filles et garçons, bourgeois ou vagabonds, qui se retrouvent dans des inventions langagières dont on ne sait plus aujourd'hui si l'artiste les a prises à la rue ou si la rue les lui a empruntées.
Inscrit dans la tradition des chansonniers libres penseurs, Pierre Perret n'a cessé de provoquer les règles de la bienséance sans jamais déroger à celles du respect. Sans doute l'une des raisons pour lesquelles son public ne lui a jamais fait défaut, l'aimant fraternellement, tendrement. Car, n'en déplaisent aux trissotins qui s'acharnent à confondre empathie et démagogie, Pierre Perret demeure un artiste populaire.
Alain Poulanges revient sur l'histoire de cet infatigable chansonnier à la bouille de gamin taquin et au sourire espiègle, auteur d'un répertoire de plus de 500 chansons, parmi lesquelles « Lily », « Les jolies colonies de vacances » ou encore « Mon p'tit loup ».
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