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A la mort de Pierre Emmanuel, en 1984, les journaux saluaient en lui " une de ces consciences hugoliennes qui savent, quand il le faut, mettre leur art au service de leurs convictions " (L'humanité), un " poète prophète de notre temps, un des plus grands que nous ayons eu " dont " tout le discours (...) est pour élever notre regard et nous dire d'espérer " (Ouest-France), " un grand témoin de notre siècle, un des plus grands poètes francais de ce siècle, un des plus ambitieux et des plus riches de sens " (Le Quotidien de Paris).
Aujourd'hui, malgré l'édition des OEuvres poétiques complètes (L'Age d'Homme), le silence est tombé sur son oeuvre. Pourtant, attentif à son temps, ce poète était capable de lire le présent à la lumière de l'éternité. " Partout ", écrivait Olivier Clément dans France catholique (1985), " il voyait le signe d'une double absence : "Dieu enseveli dans l'homme athée" et "l'homme enfoui dans la pensée que Dieu est mort" ".
L'histoire en était pour lui au samedi saint. Orientant notre regard vers la Vie à venir, il " réamorce le sens " lorsque menace l'absurde, " dans l'attente d'une inimaginable et peut-être imminente résurrection ".
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