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1er janvier 1995. La plate-forme pétrolière de Draupner, dans la mer du Nord, est percutée de plein fouet par une vague géante de près de 27 mètres de hauteur. Personne, à bord, n'avait encore jamais vu cela... même si tout le monde en avait entendu parler. Cette vague qualifiée
de « monstrueuse » est baptisée la « vague Draupner » ou « vague du nouvel an ». Grâce à elle, les vagues géantes qui appartiennent au folklore maritime depuis des siècles sortent enfin de la légende et sont reconnues comme phénomène marin spectaculaire à part entière par la communauté scientifique. Car nombreux sont les témoignages de loups de mer qui relatent avec effroi comment leurs bateaux ont été mis à mal par de véritables murs d'eau. En 1554, le São Bento rencontre une vague géante au large du cap de Bonne-Espérance : il ne résistera pas et sera retrouvé échoué sur la côte africaine. En 1828, l'Astrolabe est accidenté par une lame surgie de nulle part. Lorsque le capitaine Dumont d'Urville consigne les faits, il devient la risée des scientifiques, pour qui cette vague ne peut théoriquement pas exister : dans le cas contraire, ce serait une aberration. Et les récits vont s'accumuler au fil des années, alimentant ainsi l'imaginaire maritime, jusqu'à ce fameux 1er janvier 1995 : la vague est bien réelle, et elle est scélérate.
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