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Penser la ville - choix de textes philosophiques

Couverture du livre « Penser la ville - choix de textes philosophiques » de Schoonbrodt/Ansay aux éditions Aam - Archives D'architecture Moderne
Résumé:

La ville est au centre de nos désirs et de nos nostalgies.
En même temps, elle peut être l'objet de nos effrois et de nos fuites. Ce paradoxe courant est aussi ancien que l'Humanité. On peut en faire l'archéologie religieuse et littéraire. Qu'en est-il dès lors de la pensée philosophique ?... Voir plus

La ville est au centre de nos désirs et de nos nostalgies.
En même temps, elle peut être l'objet de nos effrois et de nos fuites. Ce paradoxe courant est aussi ancien que l'Humanité. On peut en faire l'archéologie religieuse et littéraire. Qu'en est-il dès lors de la pensée philosophique ? Celle-ci n'aurait-elle d'autre tâche que de confirmer la contradiction ? S'est-elle au contraire assigné de dépasser les ambiguïtés qui frappent toute ville ? Au premier regard, la ville -cette forme de rapports sociaux inscrite en un lieu- ne semble pas intéresser le philosophe.
Il est bien davantage saisi par l'angoisse de son propre destin et ce qui le taraude surtout est le temps, ce temps qui passet et qui ronge toute chose... On peut comprendre. Mais c'est bien étranger car la philosophie est la fille de la vie urbaine, comme la politique d'ailleurs. Ni Socrate, ni Platon, no Aristote ne le nieront. Et même Heidegger ne peut se définir que par opposition. La ville est donc présente dans la philosophie, mais comme tacitement.
Cette anthologie cherche à dépister la pensée philosophique sur la ville, à la faire émerger des sédiments qui la cachent. Elle répond à un besoin de penser la ville à nouveau et mieux. Parce que la crise de la ville s'accélère depuis que son destin est aux mains de sophistes dont le langage a pour unique fonction de justifier les projets qu'ils promeuvent. Le discours sur la ville n'est pas celui de la rationalité ni celui de l'équilibre.
Il n'est qu'utilitaire, destiné à légitimer des actes d'accaparement et à en cacher le prix, l'exclusion. D' " établissement commun " qui est sa vocation, la ville devient ainsi l'empire des bureaucraties privées et de l'Etat, ces dernières se déployant parfois sous le couvert de la mise en oeuvre de grands projets culturels. Il est temps de remettre à l'endroit la pensée sur la ville. Pour que la ville devienne enfin ce lieu de production, de liberté et d'égalité qui est sa raison d'être.
Et dans ce but, y a-t-il une meilleure école que la relecture des Philosophes ?

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